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Extraits de presse (Sélection d'articles)
2018
La Provence /Sausset-les-Pins / 16 février 2018
« Concert éblouissant (...)
Enorme séquence émotion ce week-end en l’église de Sausset pour un concert de ce chant et musique baroque pas comme les autres (...)
Le programme fut royal, et les interprétations somptueuses, le collectif irréprochable, et les solistes Odile Boyer, Céline Urbaniak, Guy Laurent bluffants. Même mention pour les instrumentistes Corinne Bétirac (orgue de choeur), Annick Lassalle (viole de gambe), Jean-Michel Hey et Guy Laurent (flûtes).
La communication artistes- public en l’église de Sausset fut d’autant plus fortement ressentie qu’a priori, l’ensemble aixois proposait un de ses derniers concerts (...).
Démonstration éclatante fut faite ce week-end de l’hérésie que constituerait l’arrêt de ce choeur, maître régional de la musique baroque. »
Bernard Germain
2017
Zibeline /Aix-en-Provence / août 2017
Les Festes d'Orphée chantent Campra au Festival Aix-en-Baroque
Trente ans à l’ouvrage
Ils se nomment Poitevin, Villeneuve, Desmazures, Belissen, Audiffren ou Gautier « de Marseille »… Ces « Maîtres baroques de Provence », on ne les connaissait guère il y a trente ans ! Seule une poignée d’opus de l’illustre Campra résonnait parfois dans quelques chapelles au coeur des programmes de concerts des musiques dites « anciennes ».
Il y a trente ans, à Aix-en-Provence, Guy Laurent fondait son ensemble Les Festes d’Orphée afin, justement, de mettre en exergue ces maîtres de chapelle qui avaient oeuvré à la cathédrale Saint-Sauveur et dans toute la région, à Marseille ou du coté d’Arles et Avignon… il y a près de trois cent ans !
Aujourd’hui, on ne peut que louer l’immense tâche accomplie : exhumation de plus d’une centaine de partitions oubliées, re-créations d’opus instrumentaux, vocaux, sacrés ou profanes et une dizaine d’enregistrements parmi lesquels cinq d’entre-eux ( « Les Maîtres baroques de Provence » ) constituent des témoignages, jalons essentiels d’une formidable aventure à la fois musicologique et musicale.
Trente ans ! Pour couronner une saison consacrée à l’anniversaire de la création des Festes d’Orphée, le festival d’été « Aix-en-baroque » (pour sa 21è édition) proposait une série de concerts, dont l’un d’entre-eux reprenait en partie le programme du dernier enregistrement de l’ensemble : des Suites instrumentales « en trio », une Idille en musique « Les Muses rassemblées par l’Amour » composée par André Campra au lendemain de la grande peste de 1720. Aux flûtes (Guy Laurent et Jean-Michel Hey), à la viole de gambe (Annick Lassalle)
et aux claviers (Corinne Bétirac) ont, sur des airs de danses virevoltants, célébré la virtuosité
d’écriture du plus fameux des compositeurs aixois.
Du même Campra, ce sont de grands choeurs tirés de trois de ses Motets (re-créés aussi par Les Festes d’Orphée) qui ont résonné sous les voûtes de la Chapelle du Sacré-Coeur. De la belle ouvrage, interprétée par un ensemble vocal expert et fidèle à Guy Laurent, au service d’un texte et d’une écriture intimement liés, chantant la miséricorde et l’espérance, l’exaltation et la gloire ! »
Jacques Freschel
2016
Wukali /Aix-en-Provence / décembre 2016
« Les Festes d’Orphée, un ensemble de musique baroque à Aix en Provence
La riche programmation « des Théâtres d’Aix » a permis au public de partager des grands moments de Fêtes. Parmi les temps fort, un joli concert spirituel autour de la Nativité était proposé par l’ensemble des Festes d’Orphée, ce mercredi 21 décembre 2016 en l’église Saint Jean de Malte d’Aix en Provence. (...)
Quoi de plus naturel que l’ensemble Les Festes d’Orphée dirigé par Guy Laurent s’empare de « Noël, Grand jeu et duo, Quand Jésus naquit à Noël » de Louis-Claude D’Aquin, de la magnifique « Nativité de Jésus-Christ, Noël » d’André Campra, le plus célèbre des compositeurs aixois et provençaux, ainsi que de la « Messe de minuit pour Noël » de Marc-Antoine Charpentier, qui allient si joliment le côté savant et l’inspiration populaire.
(...) il faut bien dire que, si Guy Laurent a la réputation d’être un « archéologue de partitions endormies », il sait apporter sa touche toute personnelle à des oeuvres plus connues comme celles-ci. La plus célèbre des onze messes de Charpentier est probablement la « Messe de minuit », et l’on garde à l’esprit ce style si particulier de
cette composition phare de l’art baroque ; le brillant des cordes et des bois, l’allégresse des choeurs, une belle vigueur rythmique, et cette fraîcheur qui dépasse le domaine de la religion pour entrer dans celui, universel, de l’humain.
Quel plaisir que d’entendre cette partition apprivoisée de bout en bout par le choeur, et on peut admirer le travail effectué par le chef Guy Laurent. Dans tous les rôles, au chant, on apprécie sa belle voix de baryton, à la flûte, à la direction musicale, Guy Laurent est de toute évidence un passionné, doué.
Une évidente complicité s’est installée entre lui, les musiciens et le choeur (...). »
2014
Jacques Freschel / Zibeline / Septembre 2014
«À la veille d'une nouvelle saison des Festes d'Orphée à Aix, retour sur Aix-en-Baroque : un bel événement estival !
Un Campra perdu… retrouvé et exhumé !
On loue régulièrement, dans ces colonnes, le travail accompli par Guy Laurent à Aix avec son ensemble baroque Les Festes d’Orphée. Il propose de riches saisons musicales autour d’un patrimoine local, en grande partie conservé dans des bibliothèques, mais qui, depuis des siècles, était soustrait à la connaissance
du public. C’est ainsi qu’au gré de centaines de concerts, de la publication d’une dizaine de disques, depuis 1986, près de quatre-vingt-dix partitions ont été recréées. Elles sont signées André Campra (le plus célèbre compositeur aixois de cette génération formée à l’ère baroque à la Cathédrale Saint-Sauveur), mais aussi Jean Gilles ou leur maître Guillaume Poitevin… Qui aujourd’hui, sans cette persévérance passionnée, se souviendrait de Belissen, Pelegrin, Blanchard ou Estienne, voire Gautier et Audiffren, et tant d’autres musiciens ayant rayonné en Provence et au-delà???
Aix-en-Baroque
Dans la saison musicale proposée par Les Festes d’Orphée figurent deux temps forts : l’un autour de la semaine pascale, l’autre au début juillet. C’est Aix-en-Baroque ! En 2014, pour sa 18e édition, André Campra (1660-1744) était à l’honneur. Les choeurs, solistes et instrumentistes ont fait revivre ses musiques de
théâtre ou d’église, cantates et motets…
Événement majeur de la manifestation : on recréait une oeuvre composée, pour la ville d’Aix, à la suite de la grande peste de 1720 ! Campra, par des figures allégoriques, sur un livret signé Denis-Marius Perrin, y célébrait, en vertu d’une musique remarquablement écrite, la «renaissance» de sa ville natale à laquelle,
malgré son immense carrière parisienne, il restait profondément attaché. Les Muses rassemblées par l’Amour ont été jouées sous sa direction à Aix en 1723. Depuis, la partition avait été oubliée et même disparu… jusqu’en 2009, lorsque le musicologue Jean-Philippe Goujon la retrouve à la Bibliothèque de l’Arsenal à
Paris. Depuis Guy Laurent n’a de cesse, avec des moyens limités, de vouloir mettre au jour cette merveille issue du passé. C’est dire l’émotion ressentie aux premières notes de l’ouvrage qui ont résonné les 6 et 7 juillet en la chapelle du Sacré-Coeur !
Trois siècles d’oubli !
Vingt-quatre instrumentistes, une trentaine de choristes et sept solistes ont magnifiquement servi cette oeuvre typique du baroque profane s’inspirant de l’Antique : Mars, Erato et Apollon y célèbrent l’Amour au gré de sinfonies dansantes, d’exquis ensembles, duos de flûtes ou majestueuses trompettes naturelles agrémentées de timbales pétaradantes, de galoubet provençal ou de musettes de cour, de choeurs rebondissants, le tout rehaussé d’une diction soignée du français énoncé à l’ancienne avec ses «s» muets ou ses «em» ouverts
à la gasconne… Le public, venu en nombre, a exprimé sa ferveur en applaudissant longuement les artistes, manifestant ainsi son adhésion à un projet enthousiasmant qui mériterait une attention plus patente des collectivités publiques soutenant l’ensemble pionnier.
JACQUES FRESCHEL / Septembre 2014
2013
La Provence - Alpes / 17/09/2013
"Les Festes d'Orphée enchantent Carzou
Dans le décor magnifique de la chapelle du couvent de la Présentation les instruments anciens ont fait merveille.
(...) Ces virtuoses ont ensuite interprété "Les Femmes" de l'aixois André Campra. L'auditoire est alors tombé sous le charme de la voix de baryton de Guy Laurent dans un chapitre baroque, c'est à dire déclamé dans un français du XVIIe siècle. Mais outre Lully, Telemann et Haendel, ce programme ne pouvait se conclure sans le maître incontesté et éternel Anotion Vivaldi. Ce trio de quatre virtuoses a porté l'estocade au public enthousiasmé par une musicalité sublime à l'épreuve des talents effilés, comme l'épée des mousquetaires de l'époque."
P.W.
La Provence (La Ciotat)/ 17/09/2013
"Voyage baroque avec Pierre Gautier et Les Festes d'Orphée.
(...) Pour ce concert d'hommage, "Les Festes d'Orphée" avit bâti un très beau programme autour de trois symphonies de Pierre Gautier et de plusieurs oeuvres de compositeurs en lien avec le ciotaden.
Violons, flûtes, viole de gambe, violone, clavecin, les sept musiciens jouèrent sur des instruments baroques, dans une lecture conforme aux partitions de l'époque. Les nombreux spectacteurs découvrirent avec grand plaisir les oeuvres de Pierre Gautier dont une large part de sa production parvenue jusqu'à nous commence à retrouver sa place dans la programmation musicale des concerts."
2012
Le Courrier d'Aix n°3533/ 21 juillet 2012
"Musique baroque au coeur du Festival
Alors que se déroulent les séduisantes soirées du festival d'Art Lyrique, l'ensemble baroque des Festes d'Orphée donnait un admirable concert dans l'ancienne chapelle du Collège catholique avec André Campra au programme. (...) ces petits motets valurent à Campra une immédiate notoriété bien servie par une sensible interprétation. Félicitons une fois encore Les Festes d'Orphée et leur directeur pour la qualité et l'intelligence de leurs productions."
P.Ch.
La Provence - Alpes / 7 juillet 2012
"Les Festes d'Orphée ont sublimé Festivoix
(...) Le chef lève les mains et un son puissant et pur empli l'immensité du lieu. (...) Aucun artifice, aucun instrument, le son à l'état brut."
C.R.
La Marseillaise - Alpes / 8 juillet 2012
"Un patrimoine musical du Moyen Age à nos jours
(...) L'ensemble Les Festes d'Orphée a enchanté son public. (...) Le public a apprécié cette maîtrise du chant et l'enthousiasme qui s'en dégageait (...) Une esthétique souple et fluide (...) Les notes flottaient dans l'église jusqu'à ce qu'elles s'éteignent et cette infinie lenteur du motet était délicieuse."
Jean Banner
Zibeline / n° 49 - Du 15 février au 21 mars 2012
"Sous influence" / Concert d'Aix du 17 janvier
(...) Jean-Michel Hey et Guy Laurent aux flûtes, qui surent se faire légères et enjouées, Annick Lassalle à la viole de gambe, avec ses beaux graves, Corinne Bétirac et son jeu délié au clavecin.
(...) fluidité des lignes mélodiques qui s'enlacent, un calme intérieur reconquis dans une réconciliation avec le monde... Un idéal de sérénité dont la musique français aimerait être l'initiatrice !"
M.C.
2011
Zibeline n° 42 / Du 15 juin au 13 juillet 2011
"Airs de Festes" (Concert d'Aix - "Monteverdi" - du 31/05)
(...) Expressivité de la soprano Laure Bonnaure dans les plaintes de la fille de Jephte (Carissimi), souples enchaînements des "Lamentamini" de la déploration du choeur... Belles articulations, diction juste, délicatesse du Pianto della Madonna, entrain du Venite e videte. Un Jacques Losse en grande forme, un choeur enthousiaste, avec une circulation fluide des thèmes entre les pupitres, une vraie fête baroque où l'on goûte avec plaisir le grand motet (Lauda Jerusalem) et des extraits du premier acte de l'Orfeo de Monteverdi."
M.C
Zibeline n° 41 / Du 15 mai au 15 juin 2011
"Hommage à Jean Gilles / Lamantations - Requiem" (Concert du 12/04)
(...) le programme intelligemment conçu permettait de suivre les textes et d'apprécier la belle adéquation de la composition aux déplorations, aux récits et aux prières. Bel exemple de baroque avec les voix en écho, canons, reprises, volutés des chants, ornementés...
Le Requiem de Jean Gilles entre l'horreur de la mort et l'enthousiasme de l'espérance offrait une palette étonnante de registres, depuis l'ouverture aux percussions, jusqu'à la puissance enivrée de la postcommunion, portait par un choeur aux voix bien placées.
Un concert d'une belle qualité, comme le travail de cet ensemble nous y a habitués
Maryvonne Colombani
2010
La Provence / 30 septembre 2010
"Les choeurs des Festes d'Orphée : un ensemble de qualité"
(...) un programme d'une très grande qualité, avec des chants très diversifiés et d'une grande technicité.
D.P.
Grans / le double plaisir des Festes d'Orphée
"(...) Double plaisir : plaisir d'écouter ceux qui prennent plaisir à chanter. Ils ont chanté la musique à travers les siècles, avec les explcations en début de morceau et des petites biographies des auteurs qui ont permis au public de se situer dans l'histoire. Une pointe d'humour pour couronner le tout et le résultat donne un répertoire profond mais qui peut également s'écouter avec légèreté. (...) "C'est une chance pour les Gransois d'avoir des programmations de cette qualité" confie un spectateur."
E.G.
Zibeline n°27 / Février - Mars 2010
"L'Aixois à Marseille"
"Dans le cadre du 350e anniversaire de la naissance de Campra, l'ensemble Les Festes d'Orphée propose un cycle de concerts sur le compositeur aixois. (...) La IIIe suite de Tancrède fit apprécier la technique aux flûtes alto et soprano de Guy Laurent et la qualité d'un continuo dans l'esprit des suites de danses. Dans le motet Dominus Regvanit, Guy Laurent maîtrisa parfaitement récit déclamé et vocalises très ornées (...).
2009
Zibeline n° 14 / Décembre 2009 à Janvier 2010
"Baroques parodies...
(...) le concert présentait aux auditeurs des oeuvres illustrant un point précis d'Histoire musicale. Celui de la reconversion (...) transformant une musique pré-existante en récit de la naissance de Jésu ! On reconnait alors, amusés, le thème De bon matin repris par Auphand pour son Dixit. On repart heureux d'en avoir appris encore un peu sur le répertoire baroque provençal, qui gagne décidément à être connu".
Suzan Bel
Zibeline n° 23 / Octobre à novembre 2009
"Musique et patrimoine
(...) Avec une chanson des filles à marier de Gilles binchois, riches entrelacs du choeur des hommes et celui des femmes, canons, ruptures de rythmes, neuves au début du XVe, chant vigoureux et plein d'humour auquel des extraits plus sérieux de la messe l'homme armé de Guillaume Dufay, son contemporain, s'élève dans l'entêtante odeur des lys. Belles interprétations aussi de la Provence baroque de Jean Gilles, Campra, Vallière. Le XXe pour une fois était à la Feste, avec la fine et subtile interprétation des Quatrains Valaisans de Datrius Milhaud (...) ou les Vingt Alléluias de Philip Tyack, en création : de larges vagues qui s'emportent, s'apaisent, permettent au choeur de donner toute sa mesure. Un concert original pour cette formation qui a fait la démonstration de sa qualité en osant aborder des oeuvres qui ne constituent pas le fond de son répertoire. Une initiative à cultiver : sans création pas de patrimoine pour demain !"
Maryvonne Colombani
Zibeline n° 21 / Juillet à Août 2009
"Du temps de Belsunce
(...) C'est autour du magnifique Requiem du maître baroque provençal Jean Audiffren qu'est conçu le spectacle. On ne soulignera jamais trop le travail accompli par l'ensemble de musique aixois dans la recherche, la mise en valeur et la révélation de l'immense répertoire des chapelles provençales. (...) le choeur, les solistes et l'orchestre baroque se montrent à leur avantage, dans un style esstentiellement vertical, ponctué d'imitations dynamiques et jubilations en flammèches, une harmonie large et scintillante générant quelque dissonance expressive (...) Une musique qui n'a rien à envier à celle de contemporains plus illustres ! La "cérémonie" s'est déroulée au rythme de textes déclamés, façon baroque, tirés de l'Oraison funèbre de l'évêque de Marseille, de mélodies sombres de flûtes adroitement tissées entre elles par Pierre Gautier de Marseille et conclue par le lumineux et fort rare Magnificat de Jean-Baptiste Vallière."
Jacques Freschel
Zibeline n° 20 / Mai 2009
"Enthousiasme et pertinence
(...) Pour commencer l'Exaudiat te Dominus de François Estienne (...) encore une perle oubliée du patrimoine baroque provençal ! Oeuvre digne d'intérêt donc, interprétée avec justesse et enthousiasme... Des Festes finalement conclues sur les Vesperae Solennes de Confessore de... Mozart ! Pourtant peu habitué de ce répertoire, l'Ensemble a fourni une performance remarquée sur une oeuvre dont l'écriture contrapunctique et le dynamisme étrange méritaient effectivement d'être soulignés. Mission accomplie une fois de plus : de bonnes surprises, des découvertes, et une prestation de qualité."
Susan Bel
Resmusica / 15 avril 2009
"Aix, fan des maîtrises
(...) Ce concert a débuté avec le grand motet "versaillais" d'Estienne, Exaudiat. (...) Les différents verset s'enchaînent avec beaucoup de variété. aussi bien les solistes, Laure Bonnaure et Jacques Losse en tête, le choeur, que l'orchestre ont rempli leur mission avec tous les honneurs. Ainsi, ils nous persuadent que François Estienne, auteur d'une vingtaine de grands motets dans les années 1720-40, est un compositeur à redécouvrir. Il réussit, tel le grand Charpentier, à faire entrer quelque chose du monde l'opéra dans l'Eglise. (...) Pour finir des trompettes, des trombones et des timbales (...) sont joints à l'effectif présent afin d'interpéter les Vêpres Solennelles de Mozart. (...) le Laudate Dominum, seul air pour voix soliste, apporte le calme, tout en douceur et en vocalises. Il a été parfaitement interprétée par Laure Bonnaure. Retenant leur respiration, les spectateurs ont pu vivre un moment rare de suspension du temps, la soliste sachant admirablement projeter sa voix. (...) Une belle réussite (...)"
Frédéric Platzer
2008
Le Courrier d'Aix / 15 juillet 2008
"Festival de Musique Baroque...
(...) Guy Laurent proposait son 12e festival de musique patrimoniale dont il est littéralement "l'inventeur", le découvreur, pour le plus grand plaisir des mélomanes aixois.
Tous les soirs à 18h à la chapelle du Sacré-Coeur on a pu goûter aux subtiles séductions de l'esprit français et des meilleures compositions du baroque provençal. (...) Il faut dire que le baroque est ici chez lui, dans une ville qui doit beaucoup au Grand Siècle dont elle est comme une émanation artistique. (...) Grand choeur et Ensemble soliste vocal et instrumental des Festes d'Orphée ont mis en valeur les trois programmes des six concerts qui, cette année encore servent la réputation musicale d'une ville d'art. (...) Deux semaines de baroque revisité, voilà qui valait la peine d'aller aux concerts.
P. Ch.
Zibeline / 24 avril 2008
"Musique / Festes d'Orphée
Réjouissances baroques
Le 25 mars à Saint-Victor, le groupe Les Festes d'Orphée a ranimé une oeuvre oubliée du compositeur aixois Claude Mathieu Pelegrin (1682-1763)
D'emblée, la découverte du Benedictus de Pelegrin compla les sens des auditeurs, enveloppés par la rondeur de la sonorité de l'ensemble instrumental baroque, étonnés par la souplesse rythmique de la composition, par les hémioles, ces brèves incursions de ternaire dans un ensemble binaire, chères à l'époque baroque. Leur bonheur n'a pas faibli au fil de cette partition traitée d'un seul tenant, et accordant une belle place aux solistes. L'association originale des voix était pondérée par une alternance rapprochée des symphonies, airs et choeurs. Cette écriture en mosaïque, très colorée, offre une forme compacte, mais extrêmement variée.
Le concerto pour violon et hautbois BWV 1060 de J.S. Bach, nettement plus connu, apporta une respirarion bienvenue, grâce au talent de Flavio Losco (violon) et de Philippe Delzant (hautbois).
Puis on apprécia pleinement un somptueux motet préfigurant le fameux Messie : l'anthem n°11 de G.F. Händel "Let God arise". Là aussi la variété d'écriture a offert aux choeurs et aux solistes la possibilité d'exposer une habile circulation des voix, pour un contrepoint au service d'un texte aux images fortes et contrastées.
Une soirée jubilatoire !"
Anne Bence
2007
Zibeline n°1 / Vendredi 12 octobre 2007
"Paisirs baroques
Quelle bonne idée a eue Guy Laurent de mettre au répertoire de l'ensemble de musiques patrimoniales baroques de Provence le chef-d'oeuvre de Jean Gilles (1668-1705) ! Son Requiem, en effet, n'a rien a envié à son jumeau, celui de Campra qui fut, comme Gilles formé à la maîtrise aixoise de St-Sauveur. Les symphonies majestueuses, les contrepoints énergiques, l'harmonie fine, les changements de climat et les contrastes dynamiques ont été formidablement rendus (...) les musiciens ont donné l'impression d'une oeuvre longuement mûrie... alors que c'était la première fois qu'ils l'interprétaient ! D'autres occasions se présenteront sans doute pour entendre ce Requiem et bien d'autres opus rares (mais esentiels) signés Poitevin, Audiffren, Belissen, Hugues, Pelegrin... justifiant le soutien que l'on doit au magnifique travail de recherche, de découverte et de recréation des Festes d'Orphée. Au fil du concert, on souligne aussi la belle prestation du violon solo Flavio Losco dans le 4e concerto Brandebourgeois de Bach et le plaisir que l'on a eu d'écouter ce bijou baroque qu'est le Magnificat de Vivaldi."
Jacques Freschel
La Marseillaise - Marseille / Mercredi 19 septembre 2007
"Un ensemble égal à lui-même dans la qualité renouvelée. Orphée, une fête"
"C'est avec toujours le même plaisir que l'on entend les prestations des Festes d'Orphée (...) Le programme proposé à St-Laurent était particulièrement remarquable (...) trois chefs d'oeuvre plein de verve, de couleurs et d'allégresse. Quoi de plus vivifiant que ce Requiem (de Gilles) qui se refuse à regarder le côté obscur du passage, mais fait croire en un au-delà de repos et de gloire ? Les Festes d'Orphée y ont mis tout leur enthousiasme, toutes les couleurs de ce qu'ils nomment Taille, Dessus, Basse-taille (ici René Linnenbank, voix chaude et prenante), dans une diction aussi parfaite que la cohésion. Autre moment de tendresse, de chromatisme et de virtuosité, le Magnificat (de Vivaldi), où, malgré une tension perceptible, la voix soliste de Dessus a donné des vocalises savantes et périlleuses. Pour laisser les chanteurs reprendre leur souffle, rien moins qu'un brandebourgeois (de Bach) exécuté de mains de maîtres par les instrumentistes des Festes (...) pour un moment festif et brillant. Les Festes d'Orphée ont vingt ans, beaucoup de talents toujours démontrés et nous leur souhaitons de longues et belles années, à poursuivre leur inlassable travail de redécouvertes des musiciens de notre région tels Campra, ou, justement, Jean Gilles."
Gisèle Laval
La Revue Marseillaise du Théâtre / N° 26 - Printemps / été 2007
"XVIe Festival de Musique Sacrée mars-avril 2007. Sacré et consacré
Plus de vingt ans d'existence pour Les Festes d'Orphée de Guy Laurent, directeur de cet ensemble baroque, 16 ans pour son Festival de la Semaine-Sainte à Aix : consécration d'une démarche originale. A l'inlassable quête musicologique en bibliothèque de partitions anciennes, oubliées ou perdues, du continent presque immergé du patrimoine de la musique baroque provençal, Guy Laurent joint leur patiente restauration et complète cet intense labeur en les faisant généreusement connaître au public par ses interprétations remarquables d'exigence stylistique, confiées à un choeur, à des solistes vocaux et instrumentaux, mêlant harmonieusement des professionnels et des amateurs digne de l'être par leurs qualités. Une cinquantaine d'oeuvres ont ainsi été sauvées du naufrage du temps (...). On saluera donc Laurent qui, loin d'en rester à une exhumation régionaliste et nombriliste, identitairement étriquée et confinée, confronte sans affrontement ces partitions locales, les met en écho harmonieux avec d'autyres productions de ce même répertoire tant françaises qu'européennes et même latino-américaines.(...) Régionalisme universel, donc, et intemporel aussi puisque ouvert par ailleurs à la création contemporaine : découvertes et redécouvertes, jeu de réponses, de répons au sens musical et liturgique, entre cultures et époques. (...) le Dixit Dominus (1723) de Pelegrin, pour quatre solistes et choeur à cinq voix, séduisait par son énergie roborative, l'expressivité de ses parties(...) dans une écriture figurale collant au texte, rythme ïambique à la française pour l'entrée, vigueur effervescente du choeur tourbillonant, torrentiel, jubilant ; un céleste Gloria patri en duo : l'aigu de la voix (lumineuse Laure Bonnaure) (...) planait en extase au-dessus du sombre tapis onduleux de l'orgue (Brigitte Tramier) et de l'ambre chaleureux et profond de la basse (René Linnenbank) dans un sentiment d'une pure et voluptueuse élévation de l'ombre et de la lumière. Même sentiment de "peinture éloquente" du In Convertando de l'autre Aixois, André Campra, déployant tout l'évantail d'une riche et puissante polyphonie(...)"
Benito Pelegrin
2006
"Callas / musique ancienne / Les Festes d'Orphée / Vendredi 21 juillet 2006
Eblouissant, riche et grandiose !
Ces mots ne sont pas assez fort pour exprimer l'effet magique des trente cinq voix exceptionnelles qui composent l'ensemblde "Les Festes d'Orphée" dirigé par Guy Laurent, un artiste hors pair et un maître en la matière. (...) les mélomanes n'ont pas hésité à se déplacer de toute la région pour assister à cette balade spirituelle, dotée d'un programme riche et varié qui a reçu une salve d'applaudissements."
D.A
La Marseillaise-Alpes de Haute Provence / Vendredi 14 juillet 2006
"Les Mées / Les Festes d'Orphée au Festivoix
(...) Les Festes d'Orphée, qui sortent des tiroirs des partitions oubliées, font émerger des soleils dans le coeur du public. (...) Une nombreuse assistance est venue partager ces "Festes" qui se sont révélées être un festin. (...) D'entrée, une extraordinaire amplitude émane de ce choeur de 35 voix qui "jette" tout dans une osmose harmonique sans faille. (...) L'église Notre Dame de l'Olivier frémit de ces éffluves musicaux. Entre l'allégresse et le recueillement, l'espérance et la douleur, la musique transcende les valeurs et les fait culminer dans le sublime. Le maestro sans baguette fait alterner les plages instrumentales, les solos, les basses concertantes et la pleine intensité de l'ensemble. Chaque intervenant mérite l'éloge et une mention particulière, chaque respiration musicale devrait se figer dans le grand livre du temps. (...)"
J.-B (Jean Banner).
La Marseillaise-Marseille / Dimanche 23 avril 2006
"Baroque à St-Victor / Psaumes d'ici et de là
(...) le motet Conserva Me [de Blanchard] dont Les Festes d'Orphée, grands défricheurs de partitions oubliées, proposait mardi une re-création est une musique brillante, colorée, et qui fut superbement servie - comme les autres oeuvres en fait - par solistes, choeur et orchestre de l'ensemble. Laure Bonnaure, la soprano, Jean-François Lombard, le haute-contre, Jean Leprêtre, la basse-taille, voix claires, beaux timbres et belle articulation, ont distribué en récits et vocalises particulièrement soignées sur les syllabes de réjouissance ou de déploration, des textes venus de St Jean l'évangéliste, de David, ou du rituel de l'église anglicane. Pour le tonique et pulsé Let god arise qui annonce somptueusement Le Messie, solistes et choeur ont fait valoir les scansions vigoureuses et brillantes typiques de Haendel, tandis que le Venite Exultemus de Mondonville termina la soirée en arabesques et sur un riche Gloria repris en bis. (...)"
Gisèle Laval
2005
La Marseillaise - Marseille / Jeudi 31 Mars 2005
"Les Festes d'Orphée à Marseille
Exultation, jubilation !
(...) Les Festes d'Orphée poursuivent leur travail d'exploration du riche- repèrtoire des compositeurs locaux et offrent régulièrement de superbes interprétations de ces oeuvres. Chacun de leurs passages à Marseille, comme les concerts donnés à Aix, sont des moments de réjouissance. En bientôt 20 ans, cet ensemble a su imposer sa toujours progressante qualité. Ce mardi encore, orchestre, choeur et solistes (...) ont brillamment donné les trois oeuvres du programme avec équilibre, conviction et un grand sens des coloris (...)"
Gisèle Laval
La Provence - Vaucluse / Jeudi 24 Février 2005
"Musique sacrée : grandeur et émotion
Musique sacrée en Avignon avait invité, dimanche pour ce premier concert de Carême, un remarquable Ensemble baroque d'Aix-en-Provence. (...) Avec eux, les dix Méditations de Marc-Antoine Charpentier ne pouvaient guère trouver de meilleurs interprètes. Toutes les voix étaient très expressives, elles se fondaient non moins harmonieusement dans un choeur qui exhalait l'émotion la plus pure. A la tête de l'Ensemble, Guy Laurent, son fondateur, joignait son beau timbre grave à ceux des solistes, sans cesser de moduler avec art le chant, ni d'en marquer les infexions. Toujours en parfaite osmose avec les voix, le théorbe, la viole de gambe et l'orgue participaient activement à l'instauration d'un climat pénétré d'une foi rayonnante. Auparavant, ils n'étaient que cinq solistes, tous très éloquents et accompagnés au seul théorbe pour nous faire entendre "les Lamentations" de Thomas Tallis. (...) Au début du concert, c'était son contemporain Paschal de L'Estocart qui avait, pour ses Octionnaires, été honoré par ces mêmes interprètes : des solistes unis dans un choeur chargé d'émotions, où la richesse des timbres illuminait l'exceptionnelle ferveur du chant. (...)"
Claude Taelman
2004
L'Est Républicain / Lundi 16 Août 2004
"Musique / Saint-Quirin
Le Festival des 7 Roses aurait-il enfin trouvé son public ? Malgré la concurrence des J.O, la pluie, la sublime église contemporaine de Vasperviller, le Ronchamp lorrain, était bien remplie pour les Festes d'Orphée.
Au milieu de ce public, un homme particulièrement séduit, le préfet de Région et de la Moselle, M. Hagesteen, qui suit avec intérêt la travail commun des amis de l'orgue Silbermann de Saint-Quirin et du couvent de Saint-Ulrich-Sarrebourg, centre national des Chemins du Baroque. Les petits motets de Campra et les Méditations de Marc-Antoine Charpentier mirent en lumière la riche basse du chef Guy Laurent, le haute-contre Jacques Losse, expressif dans le raffinement des timbres, et la taille François Borreil, qui ensoleilla l'église, la quinzaine de solistes du choeur et les solistes instrumentaux du continuo, Annick Lassalle, viole de gambe, Andreas Hartmann, orgue et clavecin. L'originalité des Festes d'Orphée est de préserver l'individualité, la couleur de chacun dans un collectif exemplaire. (...)"
Richard Bance
La Provence-Aix / Dimanche 4 juillet 2004
"Délices du baroque chez Sainte-Catherine
Merveilleuse introduction à la musique baroque à l'Espace Sainte Catherine ! (...) Des "Méditations" pour le Carême, une belle suite française pour quatre instruments, un "Salve Regina", enfin le "Reniement de Saint Pierre", fragment de passion, ont plongé l'auditoire (...) dans un univers sonore d'une richesse et d'une audace incroyable. Quel plaisir de se laisser porter par les voix et les instruments discrets, mais sûrs, de cet ensemble qui fait preuve d'une solidité et d'une maturité patiemment, méthodiquement acquise depuis dix-huit ans ! (...) Dans un répertoire difficile vocalement, plein d'audace dans l'écriture, animé de mouvements d'une modernité vivifiante, un beau dialogue se fait jour entre le chef, Guy Laurent, et son ensemble (...)"
Marie-Laure Faffaelli
La Marseillaise-Marseille / Jeudi 15 Avril 2004
"Festes et bonheurs
Fidèles au rendez-vous Pascal, Les Festes d'Orphée, invités par la Cité de la Musique et soutenue pour les institutionnels locaux, étaient mardi à Marseille pour un concert de bonheurs. Le premier était celui des interprètes, que l'on ressent heureux de jouer et chanter ensemble. Bonheur également pour les auditeurs, qui bravent les vents coulis de St-Laurent, pour partager la redécouverte de ces musiques. Car il ne faut jamais oublier que les concerts des Festes d'Orphée sont l'aboutissement de tout un travail de recherche, de re-création. Le grand motet de Campra Confitemini Domino (...) n'avait jamais eu les honneurs du public pendant près de trois siècles. (...) Dès l'hymne de Pâques, en plain-chant, avec une scansion nette et claire, il fut évident que les Festes d'Orphée allaient donner un très beau concert, vigoureux mais élégant, avec des attaques précises mais sans sécheresse, et une diction particulièrement soignée. Promesses entièrement tenues dans les trois oeuvres. Les solistes (...), le choeur lui-même et les instrumentistes, sont tous à féliciter, pour un travail profond et un résultat particulièrement heureux."
Gisèle Laval