Extraits de presse - Les Festes d'Orphée

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Extraits de presse

Médias
 (Sélection d'articles, extraits de coupures de presse)  

 
    2018    

La Provence
Concert « Grands motets festifs » Sausset-les-Pins (13) - 16/02/2018
« Concert éblouissant (...)
Enorme séquence émotion ce week-end en l’église de Sausset pour un concert de ce chant et musique baroque pas comme les autres (...)
Le programme fut royal, et les interprétations somptueuses, le collectif irréprochable, et les solistes Odile Boyer, Céline Urbaniak, Guy Laurent bluffants. Même mention pour les instrumentistes Corinne Bétirac (orgue de chœur), Annick Lassalle (viole de gambe), Jean-Michel Hey et Guy Laurent (flûtes).
La communication artistes - public en l’église de Sausset fut d’autant plus fortement ressentie qu’a priori, l’ensemble aixois proposait un de ses derniers concerts (...).
Démonstration éclatante fut faite ce week-end de l’hérésie que constituerait l’arrêt de ce chœur, maître régional de la musique baroque. »
Bernard Germain  

   2017    

Vence, 17 décembre 2017 (publication municipale / Concert de Noël)
Les Festes d’Orphée
« En ce dimanche soir 17 décembre, dans la Cathédrale Notre Dame de la Nativité de Vence, un grand souffle vivifiant s’est élevé sous les hautes voûtes, grâce au concert de Noël avec l’Ensemble Baroque (...) Les Festes d’Orphée, sous la direction de Guy Laurent, regroupant musiciens chanteurs et instrumentistes et la participation d’Éric Montbel, un maître sonneur spécialiste des cornemuses de France et d’ailleurs.
Le fil conducteur de ce Noël en Provence reposait sur le Récit de la Nativité, dans sa forme religieuse ou profane, avec Guy Laurent en extraordinaire récitant faisant revivre le parler en vieux français. Nous avons pu réjouir nos oreilles avec des extraits de la Grande Bible des Noëls de 1550, le Gloria in Excelsis, le Sanctus et l’Agnus Dei de la Messe des Noëls de l’Abbé Gabriel Véran Bonaud des années 1850 et des noëls chantés et instrumentaux issus des répertoires traditionnels de différentes époques, allant du 16ème au 19ème.
Chants a cappella, chœurs, chants accompagnés d’instruments aussi nombreux que variés (...) ont enchanté nos cœurs et nos esprits.
(...) un très chaleureux merci à tous ces chanteurs et instrumentistes de ce concert, qui nous ont fait pénétrer dans le mystère et la magie de ce temps de Noël. »
Danielle Vallée
VIM - Vence-info-mag / Le magazine web du bassin vençois

 
Concert « Festivoix » des Mées (04) - 1er/07/2017
 
Le Mag - 14 au 20/07/2017
http://hauteprovenceinfo.com
« Les Festes d’Orphée au Festivoix
[Ce spectacle] a vu pour la 3e fois Les Festes d’Orphée invitées aux Mées, et, à en juger par l’enthousiasme du public, l’abonnement n’est pas prêt de venir à terme.
(…) l’essentiel des œuvres produites ce soir sont inédites, de véritables révélations dont la musicalité tinte délicatement à l’oreille.
(...) André Campra, Pierre Gautier, Félicien David, autant de noms peu ou pas connus du grand public, autant d’œuvres du patrimoine régional parfaitement sous-représentées et remises en lumière sous la baguette de Guy Laurent. Un travail de mémoire, de culture, de recherche patrimoniale allant du manuscrit à la musique vivante authentique.
Un travail militant comme s’il déclarait « Il faut que cette musique vive ».
(...) des œuvres religieuses adaptées à la scène, fraîches, à l’image d’une fleur oubliée, tapie dans un ourlet du temps qui libérerait ses effluves par on ne sait quel miracle, cela relève du prodige. Le baroque dans toute sa splendeur (...).
Le public ne s’y est pas trompé. Le chœur a su donner dans la douceur infinie, frôlant les notes de crainte de les abîmer pour ensuite déployer son extraordinaire énergie.
En direct, l’alternance des subtiles voix féminines se fondant dans l’orage tumultueux des basses, cet équilibre (...) devient extase.
À travers ces œuvres, la Provence « s’entend », se respire (....)
Ce soir, le baroque provençal a inscrit ses lettres de noblesse. »
J.B. (Jean Banner)      

 
Concert du Mardi 2 Mai 2017 / Théâtre du Jeu de Paume - Aix
« Les Muses rassemblées par l’Amour » de Perrin & Campra
 
Zibeline / N° 107 - 13.05 > 10.06.2017
« Par la grâce d’Amour
Infatigables, Guy Laurent et Les Festes d’Orphée explorent le patrimoine musical de la Provence historique, exhument des pièces oubliées ou méconnues et les rendent au public avec un souci d’exactitude remarquable.
(...) On ne peut que saluer la formidable restitution de cette partition [Les Muses...] nourrie de culture antique, correspondant au genre de l’idylle. (...) la Vertu est célébrée dans une harmonie retrouvée, avec un chœur superbement enlevé.
Airs de joie portés avec élégance par l’orchestre d’instruments anciens (...)
Le travail précis mené sur les prononciations, les intonations, les phrasés, participent à l’indéniable qualité de la représentation qui offrait en première partie de beaux extraits de l’Orfeo nell’inferi du Carnaval de Venise du même Campra à propos duquel, en 1754, le jésuite M. A. Laugier disait : "Campra est un  séducteur qu’on aime infiniment". Nous aussi. »
MC (Maryvonne Colombani)

Wukali / Musique
« André Campra au programme des Festes d’Orphée
Renaissance d’un musicien baroque provençal »
(...) Une heure de musique, joyeuse, festive, irrésistible.
A la direction, le spécialiste des maîtres baroques Provençaux, Guy Laurent, un musicien passionné qui, depuis 1986, a entrepris avec Les Festes d’Orphée, de redonner vie aux répertoires oubliés de la Provence historique. (...)
Un formidable travail a été effectué pour faire revivre cette musique et les mélomanes ont su apprécier à sa juste valeur cette merveille du passé ressuscitée. Aujourd’hui encore, Campra sait plaire au grand public. Une musique d’hier qui sonne tellement juste de nos jours, (...) élégante, raffinée, pleine de charme et de gaîté. Trois cent ans plus tard, la voici, plus belle que jamais ! Un miracle.
(...) Les voix des chanteurs solistes, figures mythologiques, nous enchantent.
On est aussi impressionné par les chœurs qui proposent une interprétation pleine de couleur, de caractère. L’esprit Campra est là. (...)
L’engagement quasi « physique » des Festes d’Orphée est à la hauteur de nos espérances.
Il a chez tous ces chanteurs et solistes, cette capacité à nous émouvoir (...).
On apprécie encore des passages instrumentaux, bien ciselés, climat de douceur accompagné de flûtes apaisantes. Les violons, les cuivres, les cordes, sans oublier des instruments rares, des instruments anciens qui donnent à l’ensemble des couleurs et vibrations somptueuses, tous excellents sous la conduite de leur chef. (...) »
Pétra Wauters
Contact : redaction@wukali.com / WUKALI 04/05/2017

Aix-en-Baroque - Concert du D 9/07/2017
Zibeline (mensuel, Août 2017)
« Les Festes d'Orphée chantent Campra au Festival Aix-en-Baroque
Trente ans à l’ouvrage
(...) Il y a trente ans, à Aix-en-Provence, Guy Laurent fondait son ensemble Les Festes d’Orphée afin de mettre en exergue ces maîtres de chapelle qui avaient œuvré à la cathédrale Saint-Sauveur et dans toute la région, à Marseille ou du coté d’Arles et Avignon… il y a près de trois cent ans !
Aujourd’hui, on ne peut que louer l’immense tâche accomplie : exhumation de plus d’une centaine de partitions oubliées, re-créations d’opus instrumentaux, vocaux, sacrés ou profanes et une dizaine d’enregistrements parmi lesquels cinq d’entre-eux ( « Les Maîtres baroques de Provence » ) constituent des témoignages, jalons essentiels d’une formidable aventure à la fois musicologique et musicale.
(...) De la belle ouvrage, interprétée par un ensemble vocal expert et fidèle à Guy Laurent, au service d’un texte et d’une écriture intimement liés, chantant la miséricorde et l’espérance, l’exaltation et la gloire ! »
JACQUES FRESCHEL
Juillet 2017
CD « Les Maîtres baroques de Provence » (vol. 5)
www.orphee.org
Photo © Zibeline
http://www.journalzibeline.fr/critique/trente-ans-a-louvrage/
Jacques Freschel | Mis en ligne le dimanche 20 août 2017


    2016    

Concert « Noël baroque français » - 21/12/2016
Coproduction : « Grand Théâtre de Provence »
Wukali - Concerts - 30/12/2016
« Les Festes d’Orphée, un ensemble de musique baroque à Aix en Provence
La riche programmation « des Théâtres d’Aix » a permis au public de partager des grands moments de Fêtes.
Parmi les temps forts, un joli concert spirituel autour de la Nativité était proposé par l’ensemble des Festes d’Orphée, ce mercredi 21 décembre 2016 en l’église Saint Jean de Malte d’Aix en Provence. (...)
Quoi de plus naturel que l’ensemble Les Festes d’Orphée dirigé  par  Guy  Laurent s’empare de « Noël, Grand jeu et duo, Quand Jésus naquit à Noël » de Louis-Claude D’Aquin, de la magnifique « Nativité de Jésus-Christ, Noël » d’André  Campra, le plus célèbre des compositeurs aixois et provençaux, ainsi que de la messe de minuit pour Noël de Marc-Antoine Charpentier, qui allient si joliment le côté savant et l’inspiration populaire.
(...) il faut bien dire que, si Guy Laurent a la réputation d’être un « archéologue de partitions endormies », il sait apporter sa touche toute personnelle à des œuvres plus connues comme celles-ci. La plus célèbre des onze messes de Charpentier est probablement la « Messe de minuit », et l’on garde à l’esprit ce style si particulier de cette composition phare de l’art baroque ; le brillant des cordes et des bois, l’allégresse des chœurs, une belle vigueur rythmique, et cette fraîcheur qui dépasse le domaine de la religion pour entrer dans celui, universel, de l’humain.
Quel plaisir que d’entendre cette partition apprivoisée de bout en bout par le chœur, et on peut admirer le travail effectué par le chef Guy Laurent. Dans tous les rôles, au chant, on apprécie sa belle voix de baryton, à la flûte, à la direction musicale, Guy Laurent est de toute évidence un passionné, doué.
Une évidente complicité s’est installée entre lui, les musiciens et le chœur (...). »


    2014    
 
« Les Muses » d’A. Campra / Recréation des Fd’O / 6 & 7/07/2014
« À la veille d'une nouvelle saison des Festes d'Orphée à Aix, retour sur Aix-en-Baroque : un bel événement estival !
Un Campra perdu… retrouvé et exhumé !
• 6 juillet 2014⇒7 juillet 2014, 16 septembre 2014⇒27 septembre 2014 •
On loue régulièrement, dans ces colonnes, le travail accompli par Guy Laurent à Aix avec son ensemble baroque Les Festes d’Orphée. Il propose de riches saisons musicales autour d’un patrimoine local, en grande partie conservé dans des bibliothèques, mais qui, depuis des siècles, était soustrait à la connaissance du public. C’est ainsi qu’au gré de centaines de concerts, de la publication d’une dizaine de disques, depuis 1986, près de quatre-vingt-dix partitions ont été recréées. Elles sont signées André Campra (le plus célèbre compositeur aixois de cette génération formée à l’ère baroque à la Cathédrale Saint-Sauveur), mais aussi Jean Gilles ou leur maître Guillaume Poitevin… Qui aujourd’hui, sans cette persévérance passionnée, se souviendrait de Belissen, Pelegrin, Blanchard ou Estienne, voire Gautier et Audiffren, et tant d’autres musiciens ayant rayonné en Provence et au-delà ?
Aix-en-Baroque
Dans la saison musicale proposée par Les Festes d’Orphée figurent deux temps forts : l’un autour de la semaine pascale, l’autre au début juillet. C’est Aix-en-Baroque ! En 2014, pour sa 18e édition, André Campra (1660-1744) était à l’honneur. Les chœurs, solistes et instrumentistes ont fait revivre ses musiques de théâtre ou d’église, cantates et motets…
Événement majeur de la manifestation : on recréait une œuvre composée, pour la ville d’Aix, à la suite de la grande peste de 1720 ! Campra, par des figures allégoriques, sur un livret signé Denis-Marius Perrin, y célébrait, en vertu d’une musique remarquablement écrite, la «renaissance» de sa ville natale à laquelle, malgré son immense carrière parisienne, il restait profondément attaché. Les Muses rassemblées par l’Amour ont été jouées sous sa direction à Aix en 1723. Depuis, la partition avait été oubliée et même disparu… jusqu’en 2009, lorsque le musicologue Jean-Philippe Goujon la retrouve à la Bibliothèque de l’Arsenal à Paris. Depuis Guy Laurent n’a de cesse, avec des moyens limités, de vouloir mettre au jour cette merveille issue du passé. C’est dire l’émotion ressentie aux premières notes de l’ouvrage qui ont résonné les 6 et 7 juillet en la chapelle du Sacré-Cœur !
Trois siècles d’oubli !
Vingt-quatre instrumentistes, une trentaine de choristes et sept solistes ont magnifiquement servi cette œuvre typique du baroque profane s’inspirant de l’Antique : Mars, Erato et Apollon y célèbrent l’Amour au gré de sinfonies dansantes, d’exquis ensembles, duos de flûtes ou majestueuses trompettes naturelles agrémentées de timbales pétaradantes, de galoubet provençal ou de musettes de cour, de chœurs rebondissants, le tout rehaussé d’une diction soignée du français énoncé à l’ancienne avec ses «s» muets ou ses «em» ouverts à la gasconne…
Le public, venu en nombre, a exprimé sa ferveur en applaudissant longuement les artistes, manifestant ainsi son adhésion à un projet enthousiasmant qui mériterait une attention plus patente des collectivités publiques soutenant l’ensemble pionnier. »
JACQUES FRESCHEL / Septembre 2014

La saison musicale 2014-2015 des Festes d’Orphée sera présentée par Guy Laurent le 16 septembre à 18h30 à l’Espace Forbin.
Le 19 septembre à 19h30 (Journées du Patrimoine) au Conservatoire Darius Milhaud : Récital commenté par le pianiste Eric Penso « L’influence des voyages dans la musique française » (entrée libre).
Le 27 septembre à 20h30 à la Cathédrale Saint-Sauveur : Requiem et Motets de Gabriel Fauré.
Les Festes d’Orphée, Aix-en-Provence / 04 42 99 37 11 / www.orphee.org »  

    2013    

La Provence - Alpes (Manosque, Centre culturel) - 17/09/2013
« Les Festes d’Orphée enchantent Carzou
Dans le décor magnifique de la chapelle du couvent de la Présentation les instruments anciens ont fait merveille.
(...) Ces virtuoses ont ensuite interprété « Les Femmes » de l’aixois André Campra. L’auditoire est alors tombé sous le charme de la voix baryton de Guy Laurent dans un chapitre baroque, c’est à dire déclamé dans un français du XVII e siècle. Mais outre Lully, Telemann et Hændel, ce programme ne pouvait se conclure sans le maître incontesté et éternel Antonio Vivaldi. Ce trio de quatre virtuoses a porté l’estocade au public enthousiasmé par une musicalité sublime à l’épreuve de talents effilés, comme l’épée des mousquetaires de l’époque. »  
P.W.

La Provence (La Ciotat) - 17/09/2013
« Voyage baroque avec Pierre Gautier et les Festes d’Orphée  
(...) Pour ce concert d’hommage, « Les Festes d’Orphée » avait bâti un très beau programme autour de trois symphonies de Pierre Gautier et de plusieurs œuvres de compositeurs en lien avec le ciotaden. Violons, flûtes, viole de gambe, violone, clavecin, les sept musiciens jouèrent sur des instruments baroques, dans une lecture conforme aux partitions de l’époque. Les nombreux spectateurs découvrirent avec grand plaisir les œuvres de Pierre Gautier dont une large part de sa production parvenue jusqu’à nous commence à retrouver sa place dans la programmation musicale des concerts. »

 
    2012    
 
La Provence - Aubagne - La Ciotat / 18 octobre 2012
« Superbe hommage à Pierre Gautier par l’ensemble « Les Festes d’Orphée »
(...) Le public put découvrir Pierre Gautier grâce aux « Festes d’Orphée » : un ensemble baroque de très grande qualité ! »  
Isabelle Masson

La Provence - Aubagne - La Ciotat / 9 octobre 2012
« Un concert  pour redécouvrir un musicien ciotaden du XVIIe
(...) C’est bien naturellement vers Guy Laurent et son ensemble « Les Festes d’Orphée » que s’est tournée l’association [ « Les Amis de Pierre Gautier » ], car cette excellente formation basée à Aix-en-Provence se consacre presqu’exclusivement à la recréation et à la diffusion du patrimoine musical de la Provence baroque. »  
Isabelle Masson

Lou Felibrige / Juliet - Avoust 2012 / N° 271
« Musico baroco de Prouvènço
(...) Aquéu group founda i’a 25 an, beileja pèr Mèste Gui Laurent, s’es baia pèr toco de reviéuda la musica baroco prouvençalo.
De coucert regulié e noumbrous, d’enregistramen de CD-Rom soun esta la resulto d’aquesto afecioun pèr lis obro musicalo di siècle classi. (...)
Toùti aquélis obro soun jougado e cantado magificamen pèr les Festes d’Orphée. Pèr lis amatour de musico baroco es un vertadié plesi, emai la descuberto de musician e de sis obro qu’enjusqu’aro èron oublidado e descouneigudo. »
[J-M Courbet]

Le Courrier d’Aix - 21/07/12 - n° 3533
« Musique baroque au cœur du Festival
Alors que se déroulent les séduisantes soirées du festival d’Art Lyrique, l’ensemble baroque des Festes d’Orphée donnait un admirable concert dans l’ancienne chapelle du Collège catholique avec André Campra au programme.
(... ) ces petits motets valurent à Campra une immédiate notoriété bien servie par une sensible interprétation. Félicitons une fois encore Les Festes d’Orphée et leur directeur pour la qualité et l’intelligence de leurs productions. »  
P. Ch. (Paul Chovelon)

La Provence - Alpes - 7/07/12
« Les Festes d’Orphée ont sublimé Festivoix
(...) Le chef lève ses mains et un son puissant et pur empli l’immensité du lieu
(...) Aucun artifice, aucun instrument, le son à l’état brut. »  
C. R.

La Marseillaise - Alpes - 8/07/12 - n° 20509
« Un patrimoine musical du Moyen Âge à nos jours
(...) L’Ensemble « Les Festes d’Orphée » a enchanté son public.
(...) Le public a apprécié cette maîtrise du chant et l’enthousiasme qui s’en dégageait (...) Une esthétique souple et fluide (...) Les notes flottaient dans l’église jusqu’à ce qu’elles s’éteignent et cette infinie lenteur du motet était délicieuse. »  
Jean Banner.

Zibeline - n° 49 - Du 15/02 au 21/03/12
« Sous influence » / Concert d’Aix - « Une Europe au goût français... » - du 17/01
(...) Jean-Michel Hey et Guy Laurent aux flûtes, qui surent se faire légères et enjouées, Annick Lassalle à la viole de gambe, avec ses beaux graves, Corinne Bétirac et son jeu délié au clavecin.  
(...) fluidité des lignes mélodiques qui s’enlacent, un calme intérieur reconquis dans une réconciliation avec le monde... Un idéal de sérénité dont la musique française aimerait être l’initiatrice ! »  
M.C.
 
   2010   
 
Eglises d’Aix et Arles / n° 38 - Décembre 2010
« Les Festes d’Orphée : un ensemble baroque à Aix
La musique baroque provençale est surtout religieuse
(...) Guy Laurent découvre que la Provence possède un énorme patrimoine musical oublié de tous, un grand nombre de partitions écrites pour les cathédrales qui dans la région avaient la culture et les moyens financiers de payer les compositeurs et de jouer leurs œuvres. (...)
Un riche patrimoine de chefs-d’œuvre
De nombreuses partitions ont été perdues, mais Guy Laurent est heureux d’avoir pu faire revivre plus de 70 partitions oubliées. (…)
Il dirige aussi de grandes œuvres françaises et européennes (Couperin, Bach, Monteverdi, Haendel, Vivaldi…) car il souhaite que la saison des Festes d’Orphée soit éclectique et joyeuse, soit le fruit d’une troupe amicale de musiciens passionnés. (...) »
Geneviève Tarier et Raymond Lécina.

La Provence / 30 Septembre 2010
« Les chœurs des Festes d’Orphée : un ensemble de qualité
(...) un programme d’une très grande qualité, avec des chants très diversifiés et d’une grande technicité. »
D. P.

Grande Provence / n° 1 - Eté 2010
« Les Festes d’Orphée
La grande aventure de la musique baroque en Provence
Guy Laurent, profession : restaurateur de musique
(…) Commence alors pour Guy Laurent un autre travail passionnant, un voyage dans le temps, une immersion totale dans l’esprit d’une époque révolue. Pour bien transmettre cette musique baroque, il faut chercher ces œuvres, faire un travail d’archéologue dans les bibliothèques (…), déchiffrer et retranscrire patiemment les notes, dénicher le bon facteur d’instruments anciens, se plonger dans le corps et l’esprit du musicien de cette lointaine période afin de ne pas trahir ses inspirations et ses aspirations. C’est ainsi qu’a pu renaître ce pan du patrimoine provençal qu’il a fallu arracher de l’oubli et de la poussière (…) »
Pierre-Emile Blairon

Me dison Prouvènço / N° 28 Juin-Juillet 2010
« Les Festes d’Orphée et le répertoire baroque Provençal
Tu, Provènço, trobo e canto...
(…) depuis Mistral et la Renaissance Félibréenne, et à quelques exceptions près, les défenseurs de la culture provençale ont laissé dans l’ombre des pans entiers de notre patrimoine et ne se sont guère intéressés qu’aux aspects plus ou moins folklorisants de notre musique.
(…) Nous nous trouvons encore aujourd’hui avec un patrimoine musical en grande partie ignoré, laissé à quelques spécialistes quand il n’est pas simplement en danger de disparition.
Une poignée d’idéalistes essaient de remonter ce courant. (...)
Il me paraît particulièrement urgent de donner en priorité la parole à un des plus ardents découvreurs de notre patrimoine baroque, Guy Laurent, qui depuis plus de vingt ans accomplit un travail unique avec son groupe des Festes d’Orphée à Aix-en-Provence et dans la région. (...) »
Maurice Guis  

« Grans / Le double plaisir des Festes d’Orphée
(...) Double plaisir : plaisir d’écouter ceux qui prennent plaisir à chanter. Ils ont chanté la musique à travers les siècles, avec les explications en début de morceau et des petites biographies des auteurs qui ont permis au public de se situer dans l’histoire. Une pointe d’humour pour couronner le tout et le résultat donne un répertoire profond mais qui peut également s’écouter avec légèreté. (…)
« C’est une chance pour les Gransois d’avoir des programmations de cette qualité » confie un spectateur. »
E.G.

Zibeline - n° 27 de Février-Mars 2010
« L’Aixois à Marseille
Dans le cadre du 350 e anniversaire de la naissance de Campra, l’ensemble Les Festes d’Orphée propose un cycle de concerts sur le compositeur aixois. (...) La IIIe Suite de Tancrède fit apprécier la technique sûre aux flûtes alto et soprano de Guy Laurent et la qualité d’un continuo dans l’esprit des suites de danses. Dans le motet Dominus regnavit, Guy Laurent maîtrisa parfaitement récit déclamé et vocalises très ornées (...).
On retrouvait [Laure Bonnaure] entre récit et air, questionnements nuancés, figuralismes très expressifs : Ubi es, Deus meus ? Moment de respiration avec le Prélude en sol m de Sainte Colombe pour viole de gambe : beau toucher d’Annick Lassalle, jeu en doubles cordes et chromatismes étonnants.
(...) Le dernier motet Omnes gentes fit montre d’une belle osmose entre les deux solistes dans les motifs fugués. Un programme de qualité et d’une grande cohérence : la musique de Campra, des petits motets aux opéras, sait réchauffer les cœurs. »
Yves Bergé

  2009   

Zibeline - n° 14 de Décembre 2009 - Janvier 2010
« Baroques parodies...
(...) le concert présentait aux auditeurs des œuvres illustrant un point précis d’Histoire musicale. Celui de la reconversion (...) transformant une musique pré-existante en récit de la naissance de Jésus ! On reconnait alors, amusés, le thème De bon matin repris par Auphand pour son Dixit. On repart heureux d’en avoir appris encore un peu sur le répertoire baroque provençal, qui gagne décidément à être connu. »
Suzan Bel

Zibeline - n° 23 de Octobre-Novembre/2009
« Musique et patrimoine
(...) Avec une chanson des Filles à marier de Gilles Binchois, riches entrelacs du chœur des hommes et de celui des femmes, canons, ruptures de rythmes, neuves au début du XV e, chant vigoureux et plein d’humour auquel des extraits plus sérieux de la messe l’homme armé de Guillaume Dufay, son contemporain, s’élève dans l’entêtante odeur des lys. Belles interprétations aussi de la Provence baroque de Jean Gilles, Campra, Vallière. Le XX e pour une fois était à la Feste, avec la fine et subtile interprétation des Quatrains Valaisans (Rilke) de Darius Milhaud (...) ou les Vingt Alléluias de Philip Tyack, en création : de larges vagues qui s’emportent, s’apaisent, permettent au chœur de donner toute sa mesure. Un concert original pour cette formation qui a fait la démonstration de sa qualité en osant aborder des œuvres qui ne constituent pas le fond de son répertoire. Une initiative à cultiver : sans création pas de patrimoine pour demain ! »
Maryvonne Colombani

Var Matin du 18 Juillet 2009
« Varages : musique baroque pour marquer le retour de restauration de deux tableaux
(...) L’église était bondée de passionnés. (...) Superbe ! »

Zibeline - n° 21 de Juillet-Août/2009
« Du temps de Belsunce
(...) C’est autour du magnifique Requiem du maître baroque provençal Jean Audiffren qu’est conçu le spectacle. On ne soulignera jamais trop le travail accompli par l’ensemble de musique aixois dans la recherche, la mise en valeur et la révélation de l’immense répertoire des chapelles provençales. (...) Le chœur, les solistes et l’orchestre baroque se montrent à leur avantage, dans un style essentiellement vertical, ponctué d’imitations dynamiques et jubilations en flammèches, une harmonie large et scintillante générant quelque dissonance expressive (...) Une musique qui n’a rien à envier à celle de contemporains plus illustres !
La « cérémonie » s’est déroulée au rythme de textes déclamés, façon baroque, tirés de l’Oraison funèbre de l’évêque de Marseille, de mélodies sombres de flûtes adroitement tissées entre elles par Pierre Gautier de Marseille et conclue par le lumineux et fort rare Magnificat de Jean-Baptiste Vallière. »
Jacques Freschel

Programme « de Pâques » : 12 Avril à Aix / 14 Avril à Marseille

Zibeline - 19 – 14/05/09 - 18/06/2009
« Enthousiasme et pertinence
(...) Pour commencer, l’Exaudiat te Dominus de François Estienne (...) encore une perle oubliée du patrimoine baroque provençal ! Œuvre digne d’intérêt donc, interprétée avec justesse et enthousiasme (...)
Des Festes finalement conclues sur les Vesperæ Solennes de Confessore de... Mozart ! Pourtant peu habitué de ce répertoire, l’Ensemble a fourni une performance remarquée sur une œuvre dont l’écriture contrapuntique et le dynamisme étrange méritaient effectivement d’être soulignés. Mission accomplie une fois de plus : de bonnes surprises, des découvertes, et une prestation de qualité. »
Susan Bel

Resmusica du 15/04/09
« Aix, fan des maîtrises
(...) Ce concert a débuté avec le grand motet « versaillais » d’Estienne, Exaudiat. (...) les différents versets s’enchaînent avec beaucoup de variété. Aussi bien  les solistes, Laure Bonnaure et Jacques Losse en tête, le chœur, que l’orchestre ont rempli leur mission avec tous les honneurs. Ainsi ils nous persuadent que François Estienne, auteur d’une vingtaine de grands motets dans les années 1720-40, est un compositeur à redécouvrir. Il réussit, tel le grand Charpentier, à faire entrer quelque chose du monde de l’opéra dans l’Eglise. (...)
Pour finir, des trompettes, des trombones et des timbales (...) sont joints à l’effectif présent afin d’interpréter les Vêpres Solennelles de Mozart. (...) le Laudate Dominum, seul air pour voix soliste, apporte le calme, tout en douceur et en vocalises. Il a été parfaitement interprété par Laure Bonnaure. Retenant leur respiration, les spectateurs ont pu vivre un moment rare de suspension du temps, la soliste sachant admirablement projeter sa voix.
(...) Une belle réussite. (...) »
Frédéric Platzer

La Marseillaise - Marseille du 16/04/09
« Il faut (...) créditer l’ensemble d’un engagement total, de tutti larges, de belles vocalises (...) d’un évident bonheur de jouer, et d’une soliste dessus, Laure Bonnaure en la matière, très appréciable dans le Laudate Dominum (...). »
Gisèle Laval

Zibeline - 16 - du 19/02/09 au 19/03/09
« A becs et gambes
(...) Jean-Michel Hey et Guy Laurent ont donné une jolie démonstration de leurs possibilités harmonieuses [celles des flûtes à bec], à travers des pièces du XVIIe siècle (...)
Corinne Bétirac au clavecin (...) se révéla virtuose interprète, et la voix chaude de la viole de Gambe d’Annick Lassalle fit entendre des graves superbes. La Chapelle des Oblats offrait à ce concert un écrin taillé sur mesure, grâce à la belle intimité qu’accorde son architecture. »
Maryvonne Colombani

 
   2008   

Zibeline - 20/11 au 18/12/2008
« (…) Après avoir abordé au cours de la conférence le concert marseillais baroque, créé sur le modèle du concert spirituel de Paris, Guy Laurent a élargi le sujet au répertoire provençal baroque, riche mais malheureusement sujet à peu d’études. (…)
Guy Laurent a même affirmé que, contrairement à ce que la fierté parisienne voudrait nous faire croire, il n’était pas impossible que le concert marseillais ait précédé le concert parisien ! (…)
Une petite heure plus tard, dans l’Église Saint-Laurent, mitoyenne de la Chapelle Sainte-Catherine, l’ensemble instrumental soliste des Festes d’Orphée (…) a présenté des duos, des suites de danse du compositeur marseillais Pierre Gautier. On y a découvert avec plaisir une écriture complexe, un sens du rythme et du contrepoint qui n’ont en effet rien à envier à Lully. »
Susan Bel

La Marseillaise - Marseille - 29/11/2008
« Baroque. Retour, Mardi à Marseille, du grand chœur des Festes d’Orphée
(…) Guy Laurent a choisi pour ses solistes, grand chœur et instrumentistes un programme autour de l’oratorio du Romain Carissimi Jephté (…)
Connaissant la valeur du travail de Guy Laurent pour la recherche, la mise en place et l’exécution des œuvres que propose l’ensemble, on augure très bien du concert de ce mardi (…) »
G.L. (Gisèle Laval)

La Provence - 23/09/2008
« La Renaissance célébrée en musique
(...) Dans l’écrin de la chapelle Saint-Symphorien, joyau du village (…), l’ensemble « Les Festes d’Orphée » a donné un concert avec un répertoire de danses, chansons et canzone de la Renaissance de l’Europe. «  Avec le seul but de vous être agréable », comme l’a dit en préambule Guy Laurent (...) dont le vœu a été exaucé comme en ont témoigné les applaudissements du public comblé. (…) »

La Provence (Concert du S 27/09/2008 à Pélissanne)
« Les Festes d’Orphée ont enthousiasmé le public
(...) Le programme présentait un large éventail de la musique de divertissement du milieu du XVIe siècle aux prémices du baroque.  Au final, les musiciens ont offert, comme un clin d’œil, une version anachronique de la chanson « Yesterday » des Beatles, et après rappel d’un public ravi et enthousiaste, une dernière polyphonie, un vrai régal pour les oreilles. »

Le Courrier d’Aix - 15 Juillet 2008
« Festival de Musique Baroque
(...) Guy Laurent proposait son 12e festival de musique patrimoniale dont il est littéralement « l’inventeur », le découvreur, pour le plus grand plaisir des mélomanes aixois.
Tous les soirs à 18 h à la chapelle du Sacré Cœur on a pu goûter aux subtiles séductions de l’esprit français et des meilleures compositions du baroque provençal. (...) Il faut dire que le baroque est ici chez lui, dans une ville qui doit beaucoup au Grand Siècle dont elle est comme une émanation artistique. (...)
Grand chœur et Ensemble soliste vocal  et instrumental des Festes d’Orphée ont mis en valeur les trois programmes des six concerts qui, cette année encore servent la réputation musicale d’une ville d’art. (...)
Deux semaines de baroque revisité, voilà qui valait la peine d’aller aux concerts. »
P. Ch. (Paul Chovelon)

Zibeline - 24 Avril 2008
« Musique / Festes d’Orphée
Réjouissances baroques
Le 25 Mars à Saint-Victor, le groupe les Festes d’Orphée a ranimé une œuvre oubliée du compositeur aixois Claude Mathieu Pelegrin (1682-1763)
D’emblée, la découverte du Benedictus de Pelegrin combla les sens des auditeurs, enveloppés par la rondeur de la sonorité de l’ensemble instrumental baroque, étonnés par la souplesse rythmique de la composition, par les hémioles, ces brèves incursions de ternaire dans un ensemble binaire, chères à l’époque baroque. Leur bonheur n’a pas faibli au fil de cette partition traitée d’un seul tenant, et accordant une belle place aux solistes. L’association originale des voix était pondérée par une alternance rapprochée des symphonies, airs et chœurs. Cette écriture en mosaïque, très colorée, offre une forme compacte, mais extrêmement variée.
Le concerto pour violon et hautbois BWV 1060 de J.S. Bach, nettement plus connu, apporta une respiration bienvenue, grâce au talent de Flavio Losco (violon) et de Philippe Delzant (hautbois).
Puis on apprécia pleinement un somptueux motet préfigurant le fameux Messie : l’anthem n° 11 de G.F. Händel « Let God arise ». Là aussi la variété d’écriture a offert aux chœurs et aux solistes la possibilité d’exposer une habile circulation des voix, pour un contrepoint au service d’un texte aux images fortes et contrastées.
Une soirée jubilatoire ! »       
Anne Bence  

 
  2007   

La Saison
La Provence - Aix, Jeudi 5 Avril 2007
« On a entendu à Aix – La Passion cubaine des Festes d’Orphée
Parmi les qualités de Guy Laurent, fondateur et directeur de l’ensemble Les Festes d’Orphée, il y a depuis toujours cette volonté chevillée au corps de faire découvrir de nouvelles partitions aux mélomanes. (…)
L’occasion de découvrir des compositions remarquables de finesse et de qualités dans leur construction. »
Michel Egéa

Programme du XXe Anniversaire
Messe de Mort de Jean Gilles / IVe Brandebourgeois de Bach / Magnificat de Vivaldi
Dimanche 16/09, cathédrale St-Sauveur d’Aix / Lundi 17/09, St-Laurent, Marseille  
Zibeline N° 1, 12/10/2007
« Plaisirs baroques
Quelle bonne idée a eue Guy Laurent de mettre au répertoire de l’ensemble de musiques patrimoniales baroques de Provence le chef-d’œuvre de Jean Gilles (1668-1705) ! Son Requiem, en effet, n’a rien à envier à son jumeau, celui de Campra qui fut, comme Gilles formé à la maîtrise aixoise de S t Sauveur.
Les symphonies majestueuses, les contrepoints énergiques, l’harmonie fine, les changements de climats et les contrastes dynamiques ont été formidablement rendus (...) les musiciens ont donné l’impression d’une œuvre longuement mûrie... alors que c’était la première fois qu’ils l’interprétaient !
D’autres occasions se présenteront sans doute pour entendre ce Requiem et bien d’autres opus rares (mais essentiels) signés Poitevin, Audiffren, Bellissen, Hugues, Pelegrin... justifiant le soutien que l’on doit au magnifique travail de recherche, de découverte et de recréation des Festes d’Orphée.
Au fil du concert, on souligne aussi la belle prestation du violon solo de Flavio Losco dans le 4e Concerto Brandebourgeois de Bach et le plaisir que l’on a eu d’écouter ce bijou baroque qu’est le Magnificat de Vivaldi. »
[Jacques Feschel]

La Marseillaise-Marseille, 19/09/2007
« Baroque. Un ensemble égal à lui-même dans la qualité renouvelée.
Orphée, une fête. »
« C’est avec toujours le même plaisir que l’on entend les prestations des Festes d’Orphée (...)
Le programme proposé à Saint-Laurent était particulièrement remarquable (...) trois chefs-d’œuvre pleins de verve, de couleurs et d’allégresse. Quoi de plus vivifiant que ce Requiem [de Gilles] qui se refuse à regarder le côté obscur du passage, mais fait croire en un au-delà de repos et de gloire ?
Les Festes d’Orphée y ont mis tout leur enthousiasme, toutes les couleurs de ce qu’ils nomment Taille, Dessus, Basse taille (ici René Linnenbank, voix chaude et prenante), dans une diction aussi parfaite que la cohésion. Autre moment de tendresse, de chromatisme et de virtuosité, le Magnificat [de Vivaldi], où, malgré une tension perceptible, la voix soliste de Dessus a donné des vocalises savantes et périlleuses. Pour laisser les chanteurs reprendre leur souffle, rien moins qu’un brandebourgeois [de Bach] exécuté de mains de maîtres par les instrumentistes des Festes (...) pour un moment festif et brillant.
Les Festes d’Orphée ont vingt ans, beaucoup de talents toujours démontrés et nous leur souhaitons de longues et belles années, à poursuivre leur inlassable travail de redécouvertes des musiciens de notre région, tels Campra, ou, justement, Jean Gilles. »
Gisèle Laval

La Revue Marseillaise du Théâtre et Autres Réjouissances Culturelles N° 27
« Vingt ans pour les Festes d’Orphée
Une Victoire de la Musique ne serait pas imméritée (...) pour le travail admirable de Guy Laurent.
Voici vingt ans que Les Festes d’Orphée chantent et nous enchantent dans leur inlassable recréation - véritables créations contemporaines de musiques du passé - du patrimoine baroque provençal qu’elles ont rendu à l’universel. Des musiciens d’hier oubliés, Audiffren, Belissen, Estienne, Hugues, Pelegrin, Villeneuve... ont retrouvé leur digne place auprès de leurs aînés plus connus, Campra, Gilles et concertent avec leurs contemporains européens, Purcell, Hændel, Bach, Vivaldi.
Un travail de recherche d’archives, de bibliothèque, dans les maîtrises des cathédrales, a permis la résurrection de ces compositeurs que l’on croyait enterrés dans la poussière du temps. Une soixantaine d’œuvres ainsi recréées, restaurées (...), enregistrées et, surtout, rendues à leur vérité première : l’interprétation publique par ce chœur d’une trentaine de chanteurs et d’instrumentistes, à géométrie variable avec des solistes prestigieux et d’admirables amateurs. Voilà Orphée, voilà ces fastueuses Festes toutes simples auxquelles nous sommes généreusement conviés. Déjà 800 concerts à leur actif, des disques. On leur devrait bien des cadeaux pour cet anniversaire mais c’est nous qui avons reçu celui, fastueux, de leur vingtième anniversaire.
Concert du XXe anniversaire
(...) On n’entrera pas dans le détail des parties de ce Requiem étrangement lumineux, dédramatisé pour un siècle joyeux qui n’aime pas le tragique (...). Presque seul moment dramatique : l’appel entrant de la grande caisse, à réveiller un mort, précédant une entrée solennelle à la française ouvrant la messe comme une cérémonie, un retable fastueux donnant sur la rassurante lumière sereine du ciel. Parties souvent « allantes », dansantes, jubilation des voix solistes assurées sur le chœur, allégresse des rythmes vifs aux notes piquées, l’Introït se clôt d’un da capo fermé sur sa certitude non traversée de doute. On aime cette chaleur des cordes graves, nimbant l’écho poétique de la flûte au violoncelle, avec des délicatesses à la Purcell. L’Offertoire, plus sombre, une peur sourde, est soulevé d’une profonde houle et la flûte gémit sur sa corde plaintive. Véhémence noble de la prière, germination tonique, effervescence du chœur, semailles d’espoir dans la mort. Très sollicité dans cette œuvre, René Linnenbank, basse, est toujours aussi émouvant.
En miroir avec ce grandiose Gilles, Le Magnificat rutilait de toute la pyrotechnie du maître vénitien, virtuoses et vertigineuses vocalises voluptueuses (...)
[IVe Brandebourgeois de Bach] Un régal de solistes : volubilité du violon ailé, trillant comme un oiseau, enrubanné de deux flûtes (dont celle de Laurent) ; lenteur alanguie du deuxième mouvement où la flûte dénoue voluptueusement des nœuds, ensuite course poursuite étourdissante de virtuosité entre le violon (Flavio Losco, admirable) frémissant, bouillant d’impatience, de désir ou de dépit des coquetteries de la flûte ironique qui glisse entre les rets de ses notes enjôleuses et s’évade. Jeu éternel de la séduction, qui fonctionne à plein bonheur pour le public. »
Benito Pelegrin

L’Officiel des Loisirs N° 3018 - du 10 au 16 octobre 2007
« Les Festes d’Orphée
Sous le mélodieux patronage du demi-dieu de la musique qui, de sa lyre charmait les bêtes sauvages et attendrissait les pierres, voici donc 20 ans que Guy Laurent, fondateur et directeur de cet ensemble baroque qui fleure « le Grand Siècle », nous enchante autant qu’il ravit d’autres rivages lointains, en portant très loin les ondes d’une musique née sur ces bords : la Provence, la Provence des XVIIe et XVIIIe siècles. En effet, sous l’invocation d’Orphée le Grec, Laurent a trouvé sa voix, sa voie, sa vocation, moins dans l’exhumation morbide et glacée que dans la chaude vivification de tout un patrimoine sinon perdu, enterré sous la poussière des maîtrises oubliées de cathédrales de notre région.
Un vrai trésor, d’une harmonie intensifiée par un travail musicologique de résurrection.
Des musiciens d’hier rendus à la vie musicale d’aujourd’hui (...) »       
Benito Pelegrin    

La Provence – Aix–Pays d’Aix - 14/09/2007
« Les beaux vingt ans des Festes d’Orphée
(…) Le travail remarquable de création et de « recréation » que réalise l’ensemble des « Festes d’Orphée » pour valoriser le répertoire baroque, notamment provençal, mérite d’être salué et surtout d’être soutenu par le public.
En ces journées du Patrimoine, les « festes » peuvent revendiquer leur valeur patrimoniale pour la musique.
On leur souhaite un bel anniversaire. »
Marie-Laure Raffaelli   

La Marseillaise - Marseille – 8 Avril 2007
« Anniversaire. Vingt ans de recherche et de concerts, Les Festes d’Orphée restent jeunes et bien vivantes
Plusieurs cordes à leur lyre
Non, l’ensemble des Festes d’Orphée n’est pas un mythe, mais un groupe de chanteurs et musiciens bien vivant et qui a su, depuis sa création en 1986-87 évoluer tout en gardant son identité et sa passion. (…)
Une passion que l’on comprend très bien quand on sait l’originalité de la démarche de l’ensemble qui, seul en France, s’est fait spécialité de la redécouverte du Patrimoine baroque. Provençal bien sûr dans notre région. (…) »
Gisèle Laval

XVIe Festival de Musique Sacrée

La Revue Marseillaise du Théâtre et Autres Réjouissances Culturelles
N° 26 - Printemps/Eté 2007 - p. 27
« XVI e Festival de Musique Sacrée Mars-Avril 2007
Sacré et consacré
« Plus de 20 ans d’existence pour Les Festes d’Orphée de Guy Laurent, directeur de cet ensemble baroque, 16 ans pour son Festival de la Semaine Sainte à Aix : consécration d’une démarche originale.
A l’inlassable quête musicologique en bibliothèque de partitions anciennes, oubliées ou perdues, du continent presque immergé du patrimoine de la musique baroque provençale, Guy Laurent joint leur patiente restauration et complète cet intense labeur en les faisant généreusement connaître au public par ses interprétations remarquables d’exigence stylistique, confiées à un chœur, à des solistes vocaux et instrumentaux, mêlant harmonieusement des professionnels et des amateurs dignes de l’être par leurs qualités. Une cinquantaine d’œuvres ont ainsi été sauvées du naufrage du temps (...).
On saluera donc Laurent qui, loin d’en rester à une exhumation régionaliste et nombriliste, identitairement étriquée et confinée, confronte sans affrontement ces partitions locales, les met en écho harmonieux avec d’autres productions de ce même répertoire tant françaises qu’européennes et même latino-américaines. (...)
Régionalisme universel, donc, et intemporel aussi puisque ouvert par ailleurs à la création contemporaine : découvertes et redécouvertes, jeu de réponses, de répons au sens musical et liturgique, entre cultures et époques. (...) le Dixit dominus (1723) de Pelegrin, pour quatre solistes et chœur à cinq voix, séduisait par son énergie roborative, l’expressivité de ses parties (…) dans une écriture figurale collant au texte, rythme ïambique à la française pour l’entrée, vigueur effervescente du chœur tourbillonnant, torrentiel, jubilant ; un céleste Gloria patri en duo : l’aigu de la voix (lumineuse Laure Bonnaure) (...) planait en extase au-dessus du sombre tapis onduleux de l’orgue (Brigitte Tramier) et de l’ambre chaleureux et profond de la basse (René Linnenbank) dans un sentiment d’une pure et voluptueuse élévation de l’ombre à la lumière.
Même sentiment de « peinture éloquente » du In convertando de l’autre Aixois, André Campra, déployant tout l’éventail d’une riche et puissante polyphonie (...) »
Benito Pelegrin  

   2006    

La Marseillaise-Avignon / 22 Décembre 2006
« Chants. Nouvelle représentation de la messe des Noëls donnée à l’église Saint Pierre / Quand le latin remplace le provençal
(...) L’ensemble, chœur et solistes « Les Festes d’Orphée » a ressuscité l’espace d’une messe, les noëls du patrimoine avignonnais.
Dans la théâtralité des ors baroques, mieux que les paroles, les nuances infinies, la limpidité lumineuse des voix confondues disaient l’ancienne ferveur, la croyance ingénue...   »
A.H.

Dimanche 30 Juillet (?) 2006
« Callas - conférence – le « maître de musique »
C’est par une très brillante conférence que s’est ouvert, une fois n’est pas coutume, le XVIe Festival de musique ancienne.
Guy Laurent, talentueux pédagogue, captiva l’auditoire en évoquant la vie des maitrises au XVIIe siècle (…)
Quelques extraits musicaux illustrèrent cette causerie et une discussion animée et enrichissante clôtura cette soirée. »
D. A.

Vendredi 21 Juillet 2006
« Callas / musique ancienne / Les Festes d’Orphée
Eblouissant, riche et grandiose !
Ces mots ne sont pas assez forts pour exprimer l’effet magique des trente cinq voix exceptionnelles qui composent l’Ensemble « Les Festes d’Orphée » dirigé par Guy Laurent, un artiste hors pair et un maître en la matière. (...) Les mélomanes n’ont pas hésité à se déplacer de toute la région pour assister à cette balade spirituelle, dotée d’un programme riche et varié qui a reçu une salve d’applaudissements. »
D. A.

La Marseillaise-Alpes de Haute-Provence / 13-14 Juillet 2006
« Les Mées / Les Festes d’Orphée au Festivoix
(...) Les Festes d’Orphée, qui sortent des tiroirs des partitions oubliées, font émerger des soleils dans le cœur du public. (...) Une nombreuse assistance est venue partager ces « Festes » qui se sont révélées être un festin. (...) D’entrée, une extraordinaire amplitude émane de ce chœur de 35 voix qui « jette » tout dans une osmose harmonique sans faille. (...) L’église Notre Dame de l’Olivier frémit de ces effluves musicaux. Entre l’allégresse et le recueillement, l’espérance et la douleur, la musique transcende les valeurs et les fait culminer dans le sublime. Le maestro sans baguette fait alterner les plages instrumentales, les solos, les basses concertantes et la pleine intensité de l’ensemble. Chaque intervenant mérite l’éloge et une mention particulière, chaque respiration musicale devrait se figer dans le grand livre du temps. (...)
« Répertoires oubliés avez-vous donc une âme ? » Les Festes d’Orphée et le public du Festivoix ont une idée de la réponse. »
J.-B. (Jean Banner)

Anaclase / 19 Juillet 2006
« Chroniques / Da camera / Campra intime [Festival Aix-en-Baroque / Concert du 12/07]
(...) Guy Laurent, directeur artistique de l’ensemble baroque qu’il a créé, flûtiste (...) joue ici le rôle de basse-taille. Le chant est rond et souple. Sa diction soignée sera particulièrement sensible dans la cantate Enée & Didon du IIe livre de Cantates (1714) - où il accompagne Laure Bonnaure , dessus. Si la soliste avait précédemment donné O dulcis Amor avec pathos, elle séduit ici par son intériorité. Plus tard, sa voix chaude, ample, s’unit à celle, cristalline, éthérée d’Odile Boyer pour un second motet, le vespéral Tota pulchra es. »
Laurent Bergnach

La Marseillaise-Marseille / 17 Avril 2006
« Soirée baroque demain à St-Victor / Le retour d’Orphée
C’est, depuis plusieurs années, devenu traditionnel, l’ensemble baroque Les Festes d’Orphée fait le voyage d’Aix à Marseille pour présenter des œuvres emblématiques de la saison en cours. Une occasion d’entendre du baroque, d’autant que « Mars en Baroque » a malheureusement disparu… (…) »
Gisèle Laval

La Marseillaise-Marseille / Dimanche 23 Avril 2006
« Baroque à St Victor / Psaumes d’ici et de là
(...) Guy Laurent tenait beaucoup à ce que ce concert-là eut lieu à St-Victor (où la formation a trouvé un espace et une acoustique qui lui conviennent à merveille) car Esprit Blanchard, avant d’être célébré à Paris et Versailles, fut un temps maître de chapelle de l’abbaye marseillaise. Il avait alors 21 ans.
Le motet Conserva me dont les Festes d’Orphée, grands défricheurs de partitions oubliées, proposait mardi une re-création est une musique brillante, colorée, et qui fut superbement servie - comme les autres œuvres en fait - par solistes, chœur et orchestre de l’ensemble. Laure Bonnaure, la soprano, Jean-François Lombard, le haute-contre, Jean Leprêtre, la basse-taille, voix claires, beaux timbres et belle articulation, ont distribué en récits et vocalises particulièrement soignées sur les syllabes de réjouissance ou de déploration, des textes venus de St Jean l’Evangéliste, de David, ou du rituel de l’église anglicane. Pour le tonique et pulsé Let God arise qui annonce somptueusement Le Messie, solistes et chœur ont fait valoir les scansions vigoureuses et brillantes typiques de Hændel, tandis que le Venite exultemus de Mondonville termina la soirée en arabesques et sur un riche Gloria repris en bis.
Un petit mot pour saluer le programme papier fort soigné et documenté  qui accompagne toujours les concerts de l’ensemble aixois. »
Gisèle Laval

La Marseillaise-Marseille / Dimanche 23 Avril 2006
« (...) A L’Abbaye de Saint-Victor, l’ensemble de musique baroque aixois Les Festes d’Orphée est venu faire découvrir un compositeur du XVIIIe siècle, originaire de la région et quasiment oublié !
(...) Un opus [Le motet Conserva me de Blanchard] qui n’a rien à envier aux pièces du genre composées par ses illustres contemporaines. Lors du concert, on a particulièrement apprécié la prestation d’un haute-contre au timbre solide et à l’intonation sûre : Jean François Lombard. »
[Jacques Freschel]

 
   2005    

Cavalaire sur Mer - Saison 2004-2005 (Concert du 5 mars, Eglise St-Laurent)
« Messe baroque et Motets
(...) L’Ensemble Baroque « Les Festes d’Orphée », avec à sa tête Guy Laurent depuis 1987, redonne vie à un répertoire oublié dans lequel il va puiser lors de ses nombreuses recherches puisqu’il s’agit de pièces non publiées, pour le plus grand bonheur des connaisseurs comme des néophytes. En dépit de l’attention portée aux valeurs de la tradition, rien n’est figé dans un passé nostalgique, l’intérêt que présentent ces interprètes réside dans l’honnêteté d’un principe de « re-création » soutenu par un regard très actuel. (…)
Plaisir des yeux, découverte ou redécouverte d’instruments rares, plaisir des sens via nos oreilles éblouies. Il s’agit là d’une musique généreuse et chaude, enveloppante comme un cocon de douceur. »

La Marseillaise-Marseille / Jeudi 31 Mars 2005
« Les Festes d’Orphée à Marseille
Exultation, jubilation !
(...) Les Festes d’Orphée poursuivent leur travail d’exploration du - riche - répertoire des compositeurs locaux et offrent régulièrement de superbes interprétations de ces œuvres. Chacun de leurs passages à Marseille, comme les concerts donnés à Aix, sont des moments de réjouissance. En bientôt 20 ans, cet ensemble a su imposer sa toujours progressante qualité.
Ce mardi encore, orchestre, chœur et solistes (...) ont brillamment donné les trois œuvres du programme avec équilibre, conviction et un grand sens des coloris. On apprécie également beaucoup le soin apporté au programme papier, très complet, qui tient à garder les noms originels des différentes voix et présente largement œuvre et compositeur.
Et l’on prend rendez-vous pour l’année prochaine. »
Gisèle Laval

La Provence-Vaucluse / Jeudi 24 Février 2005
« Musique sacrée : grandeur et émotion
Musique sacrée en Avignon avait invité, dimanche pour ce premier concert de Carême, un remarquable Ensemble baroque d’Aix-en-Provence. (...) Avec eux, les dix Méditations de Marc-Antoine Charpentier ne pouvaient guère trouver de meilleurs interprètes.
Toutes les voix étaient très expressives, elles se fondaient non moins harmonieusement dans un chœur qui exhalait l’émotion la plus pure. A la tête de l’Ensemble, Guy Laurent, son fondateur, joignait son beau timbre grave à ceux des solistes, sans cesser de moduler avec art le chant, ni d’en marquer les inflexions.
Toujours en parfaite osmose avec les voix, le théorbe, la viole de gambe et l’orgue participaient activement à l’instauration d’un climat pénétré d’une foi rayonnante.
Auparavant, ils n’étaient que cinq solistes, tous très éloquents et accompagnés au seul théorbe pour nous faire entendre « les Lamentations » de Thomas Tallis. (...)
Au début du concert, c’était son contemporain Paschal de L’Estocart qui avait, pour ses Octonaires, été honoré par ces mêmes interprètes : des solistes unis dans un chœur chargé d’émotions, où la richesse des timbres illuminait l’exceptionnelle ferveur du chant. (...) »
Claude Taelman

La Provence - Jeudi 23/01/2005 (Concert à Manosque)
« L’église Saint-Sauveur a accueilli vendredi soir un concert exceptionnel avec l’Ensemble de Régis Dejasmin « Plain Chant » mais aussi « Les Festes d’Orphée », un ensemble baroque dirigé par Guy Laurent.
Ce concert avait au cœur les chants de Noëls provençaux (…) de Notre Dame de Doms.
La recette de ce concert a été versée au profit des sinistrés d’Asie, par le biais de l’association « Médecins du Monde ». L’église était d’ailleurs copieusement garnie. »

   2004   

La Provence-Aix / 4 Octobre 2004
« Gaudia : l’atout chœur suédois
Les Festes d’Orphée proposent chaque année des soirées musicales de grande qualité. Et ce sous l’impulsion de Guy Laurent, enseignant, et musicien lui-même, capable de passer du baroque à des morceaux plus modernes avec un égal bonheur.
Pour le concert d’ouverture de leur 7e saison, Les Festes d’Orphée ouvrent leurs portes (…) au très étonnant chœur féminin suédois Gaudia. (…) »
Jean-Rémi BARLAND

Festival de Saint-Quirin – Les chemins du Baroque
L’Est Républicain / Lundi 16 Août 2004
« Musique / Saint-Quirin
7 Roses : le préfet aux chants
Le Festival des 7 Roses aurait-il enfin trouvé son public ? Malgré la concurrence des J.O., la pluie, la sublime église contemporaine de Vasperviller, le Ronchamp lorrain, était bien remplie pour les Festes d’Orphée.
Au milieu de ce public, un homme particulièrement séduit, le préfet de Région et de la Moselle, M. Hagesteen, qui suit avec intérêt le travail commun des amis de l’orgue Silbermann de Saint-Quirin et du couvent de Saint-Ulrich-Sarrebourg, centre international des Chemins du Baroque. Les petits motets de Campra et les Méditations de Marc-Antoine Charpentier mirent en lumière la riche basse du chef Guy Laurent, le haute-contre Jacques Losse, expressif dans le raffinement des timbres, et la taille François Borreil, qui ensoleilla l’église, la quinzaine de solistes du chœur et les solistes instrumentaux du continuo, Annick Lassalle, viole de gambe, Andreas Hartmann, orgue et clavecin. L’originalité des Festes d’Orphée est de préserver l’individualité, la couleur de chacun dans un collectif exemplaire. (...) »
Richard Bance

Sarrebourg / Mercredi 11 Août 2004
« Six concerts de clôture au festival des Sept roses
(…) L’ensemble des Festes d’Orphée va se livrer, durant ce week-end, à un véritable marathon de représentations avec pas moins de cinq concerts prévus en trois jours. Le groupe accueille, depuis un peu plus de trois ans dans sa région de Marseille-Aix-en-Provence, des musiciens baroques de Cuba. « Nous devions avoir des musiciens ouverts, souples et qui s’adaptent » justifie Alain Pacquier quant au choix du groupe. (…) »

La Provence / Dimanche 12 Juillet 2004 (Châteauneul les Martigues – Festival sous les Pins )
« Les Festes d’Orphée », un grand moment de musique baroque
(…) Le concert était à la fois spontané et savant, des pièces à l’humour d’un autre temps et au « françois » d’un autre âge.
Les 24 choristes de la formation ont ainsi donné un très large aperçu de leur talent (…) Une très grande qualité d’interprétation vocale délicieusement mise en valeur par un accompagnement instrumental de tout premier ordre avec Annick Lassalle à la viole de gambe, Andreas Hartmann au clavier, ou Guy Laurent lui-même et ses flûtes. »

La Provence-Aix / Dimanche 4 Juillet 2004
« Délices du baroque chez Sainte Catherine
Merveilleuse introduction à la musique baroque à l’espace Sainte Catherine !
(...) Des « Méditations » pour le Carême, une belle Suite française pour quatre instruments, un « Salve Regina », enfin le « Reniement de Saint Pierre », fragment de Passion, ont plongé l’auditoire (...) dans un univers sonore d’une richesse et d’une audace incroyable [toutes œuvres de M A Charpentier]. Quel plaisir de se laisser porter par les voix et les instruments discrets, mais sûrs, de cet ensemble qui fait preuve d’une solidité et d’une maturité patiemment, méthodiquement acquise depuis dix-huit ans !
(...) travail du chœur, dont il faut saluer la souplesse et l’homogénéité du timbre.
Dans un répertoire difficile vocalement, plein d’audace dans l’écriture, animé de mouvements d’une modernité vivifiante, un beau dialogue se fait jour entre le chef, Guy Laurent, et son ensemble. (...) »
Marie-Laure Raffaelli

La Provence-Aix / 2 Juillet 2004
« Aix la joue baroque à l’heure de l’apéro
Les Festes d’Orphée ouvrent demain « Aix en Baroque », leur convivial rendez-vous d’été. Huit concerts passionnants. (...) »
Delphine Tanguy

La Provence-Etang de Berre / 29 Juin 2004
« Les Festes d’Orphée, dirigées par Guy Laurent, font l’ouverture du Festival sous les pins [Châteauneuf-les-Martigues]
Les Festes d’Orphée (...) offriront un spectacle conçu comme un florilège de l’art baroque. Cette musique à la fois simple et savante, séduit par sa spontanéité et son extrême raffinement. (...) »

La Provence-Aix / 18 Mai 2004
« Le Mardi musical des mélomanes curieux
Le Mardi musical, c’est une formule d’animation culturelle » explique Guy Laurent, directeur des Festes d’Orphée. Qu’est-ce qui différencie ces mardis musicaux des concerts traditionnels ? Déjà l’horaire aménagé pour que le public puisse venir écouter un brin de musique dès 19 h. Le temps de représentation est aussi écourté : 50 minutes au lieu de 1 h 30. Le prix, lui, est symbolique (...)
Voilà six ans que les « Mardis musicaux » existent à Aix ; 80 ensembles sont venus s’y produire, différentes tendances musicales ont été interprétées. (...) »
V.D.

La Provence-Etang de Berre / 12 Mai 2004
« (...) Samedi, à 21 heures, à la chapelle Saint-Cyr [Lançon de Provence], rare privilège que d’accueillir les dix exécutantes du chœur féminin (dont trois solistes) des prestigieuses « Festes d’Orphée » dans « l’Art du chant des Dames religieuses » (...). »

La Provence / 26 Avril 2004
« La musique baroque en Provence ressuscitée
Quel cours d’histoire foisonnant
Musique savante ou populaire, chant liturgique ou opéra, un parcours érudit qui cale la Provence au cœur du baroque musical réhabilité par Guy Laurent.
Accueilli seul à Bollène, Guy Laurent est l’émissaire d’un chœur de trente cinq chanteurs, autour duquel gravitent diverses formations solistes, vocales et instrumentales. Le tout pourvoit à de somptueuses saisons qui font autorité bien au-delà de l’espace musical Chapelle Sainte-Catherine à Aix en Provence. (...)
L’hôte de Jean-Marc Courbet cerne magistralement le sujet, par son érudition et sa curiosité. (...) »
J.P.

Marseille l’hebdo / N° 182 / 7 au 13 Avril 2004
Culture / Aix en scène(s) / Carnet d’adresses
« Les Festes d’Orphée
C’est une aventure passionnante et totalement originale que celle des Festes d’Orphée. Au départ, il y a ce double constat d’un engouement et d’un manque. Engouement retrouvé pour la musique baroque et absence d’un ensemble pour tirer de l’oubli un riche répertoire provençal. Guy Laurent crée donc, en 1986, l’ensemble Les Festes d’Orphée et entreprend aussitôt un travail d’archéologie musicale : la re-création, à partir de recherche sur manuscrits non publiés, d’une cinquantaine d’œuvres des maîtrises de la Provence baroque. En 1998, l’installation permanente des Festes dans la chapelle de Sainte-Catherine donne aux musiciens et à leur musique une audience élargie. (...) ils interprètent désormais aussi bien les morceaux de référence - Charpentier, Vivaldi... - que les grandes compositions provençales signées Campra, Estienne, etc. Plusieurs disques témoignent de la qualité de leur musique. Les mélomanes sont chaque année plus nombreux à suivre la « Semaine Sainte musicale en Aix », une série de concerts donnés début avril dans le cadre du Festival de musique sacrée, comme ils sont devenus des fidèles du Festival des Musiques Patrimoniales Aix-en-Baroque qui se tient en même temps que celui d’art lyrique, en juillet. »

La Marseillaise-Marseille / Jeudi 15 Avril 2004
« Festes et bonheurs
Fidèles au rendez-vous pascal, les Festes d’Orphée, invitées par la Cité de la Musique et soutenues par les institutionnels locaux, étaient mardi à Marseille pour un concert de bonheurs.
Le premier était celui des interprètes, que l’on ressent heureux de jouer et chanter ensemble. Bonheur également pour les auditeurs, qui bravent les vents coulis de St Laurent, pour partager la redécouverte de ces musiques. Car il ne faut jamais oublier que les concerts des Festes d’Orphée sont l’aboutissement de tout un travail de recherche, de re-création. Le grand motet de Campra Confitemini Domino (...) n’avait jamais eu les honneurs du public pendant près de trois siècles. (...)
Dès l’Hymne de Pâques, en plain-chant, avec une scansion nette et claire, il fut évident que les Festes d’Orphée allaient donner un très beau concert, vigoureux mais élégant, avec des attaques précises mais sans sécheresse, et une diction particulièrement soignée. Promesses entièrement tenues dans les trois œuvres. Les solistes (...), le chœur lui-même et les instrumentistes, sont tous à féliciter, pour un travail profond et un résultat particulièrement heureux. »
Gisèle Laval

La Provence-Aix / 26 Mars 2004
« De la musique baroque pour célébrer le temps pascal
(…) [permettre] de mieux connaître un répertoire qui n’a pas dévoilé tous ses secrets.
Un énorme travail de recherche musicale reste encore à faire. « Beaucoup de choses ont été trouvées, indique Guy Laurent. Mais quand je lis les documents, je pense qu’on n’entend pas encore lors des concerts ce qui a été écrit à l’époque. »
Avec plus de 50 concerts par ans, les Festes d’Orphée sont devenues, en 17 ans, un moment régional important pour la musique baroque, reconnu comme tel par l’éminent Centre de musique baroque de Versailles. »
Marie-Laure Raffaelli

  2003     

IIIe Mois National du Baroque Latino-américain
Coproduction Le Couvent / Les Chemins du Baroque, K.617 / Les Festes d’Orphée
avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
et en partenariat avec Harmonia Mundi.
« De la Provence aux Caraïbes : Musiques sacrées de deux Mondes baroques »
Ars Longa & Les Festes d’Orphée / Teresa Paz & Guy Laurent
Concert du Mercredi 12 Novembre / Cathédrale St-Sauveur, Aix

La Provence-Aix / 16 Novembre 2003
« Le baroque musical comme trait d’union
Magnifique concert, que celui que nous a offert récemment, en la cathédrale Saint-Sauveur, les souffles conjugués des ensembles Ars Longa et Les Festes d’Orphée (...). Les Festes d’Orphée, depuis 1986, nous font redécouvrir des répertoires oubliés, ceux des maîtrises de la Provence Baroque et portent très loin à l’étranger l’expression d’une rare qualité. (...) L’ensemble conduit par Guy Laurent, au travers du Grand Dixit et du Psaume in convertando, nous a présenté des chœurs et solos d’une présence et d’une vigueur remarquables, voix pures et profondes, soutenues par la symphonie discrète mais bien présente des violons, violes de gambe et altos.
La surprise est venue de Cuba avec l’Ensemble « Ars Longa ». (...) Esteban Salas, compositeur originaire de la Havane de la fin du XVIIIe siècle a été interprété avec allégresse, charme et talent.
(...) Le concert mené ainsi conjointement par les ensembles des deux continents est un reflet de l’exigence et de la qualité artistique d’une action qui vise à unir des pays pour des échanges à la fois humanitaires et culturels (...). »
Christiane Courbon   

Concert du Jeudi 13 Novembre / Eglise St-Cannat des Prêcheurs, Marseille
La Marseillaise-Marseille / 15 Novembre 2003
« Baroque Latino et Français / Viva Cuba !
Décidément, le baroque, ça balance sacrément ! Quant les Festes d’Orphée rencontrent Ars Longa, quand la Provence invite Cuba, quand André Campra reçoit Esteban Salas, les motets deviennent airs de fête, et les musiques sacrées deviennent de sacrés moments... (...)
Particularité [d’Ars Longa] : ils chantent sans la moindre partition et profitent de la liberté de leurs mains pour ajouter une gestuelle expressive à leur chant.
Particularité [des Festes d’Orphée] : on connait bien leur travail de recherches et la qualité de leurs prestations.
Particularité des compositeurs choisis : le côté jubilatoire de leur musique avec, chez Salas, une double plume, plutôt austère quand il compose en latin, réjouie pour la langue vernaculaire.
Les deux groupes, qui donnaient ce concert comme la conclusion provisoire d’un travail commun, se sont mêlés et démêlés, sous les conduites successives de Guy Laurent puis de Teresa Paz (...). On attend maintenant que, venus du Couvent de Sarrebourg, les Chemins du Baroque repassent par chez nous. »
Gisèle Laval

Festival Aix-en-Baroque 2003
Aix en dialogue / Spécial Eté 2003
« Les fastes des Festes d’Orphée
Depuis près de vingt ans, Les Festes d’Orphée restaurent le patrimoine musical baroque de Provence. Un vaste chantier sur lequel s’appuie un chœur d’une trentaine de chanteurs guidés dans leur voix par Guy Laurent. Un chef d’orchestre dont le talent et le travail de recherche s’articule autour d’un réservoir sans fond. Surprendre le public, mettre en lumière des partitions inexplorées, les Festes nous replongent dans l’ère de l’esthétisme artistique [du grand siècle]. (...) Dans un décor authentique, Les Festes d’Orphée, en se consacrant à la recréation originale du Baroque, font revivre, à travers une 7e édition de haute tenue, ces moments musicaux rares qui ont contribué à la renommée de la ville. »
Benjamin Ribeiro

La Provence-Aix, 7/07/03
« L’air des festivals / Le coup de cœur / Les Festes d’Orphée font leur festival
Il n’y a pas que Mozart dans la vie, il y a Campra aussi. En marge de l’art lyrique traditionnel, les Festes d’Orphée ouvrent grand les portes du patrimoine musical provençal (...). Histoire de rappeler aux festivaliers qu’au temps où l’Eglise détenait le monopole de l’éducation musicale, la maîtrise St-Sauveur fut l’une des plus prestigieuses de France (...). Festival identitaire, Aix-en-Baroque propose un « must » du travail des Festes d’Orphée dirigé par Guy Laurent, qui s’attache depuis quinze ans à rendre vie à ce patrimoine régional. (...) »
A.D.

La Provence-Aix / 14/07/2003
« Les yeux fermés, bercés par les harmonies d’un paysage sonore coloré, on se croirait presque des siècles en arrière, dans un passé riche de traditions. »
Laurence Delachaume

La Provence-Aix, 8/07/03
« A Sainte Catherine retentit le baroque
(...) Le public était au rendez-vous. L’ensemble baroque « Les Festes d’Orphée » a clôturé ce premier week-end musical en faisant vibrer les murs de la chapelle baroque Sainte-Catherine des résonances si appréciables de la musique du grand siècle. (…)
C’est avec Gilles que le concert débute. Campra viendra ensuite se glisser et laisser apprécier la richesse de son art, pour enfin terminer et revenir sur un très beau psaume de Jean Gilles. Les parties de chœur offraient toute la magnificence des accords et les subtilités techniques des fugues que la musique baroque impose. (...)
Guy Laurent propose en bis un « Si canti » de Campra de très bonne qualité, enjoué et pétillant. »
S. de B. (Pas Sébastien de Brossard, quand même ! )

La Marseillaise-Marseille, 2/05/2003
« Motets en Festes
(...) Un bonheur de soirée. (...) Car les qualités de l’ensemble dirigé par Guy Laurent sont grandes et les moments passés à écouter ces musiques, marquées de la chaleur de leurs origines (François Estienne était aixois, Jean Cassanéa de Mondonville naquit à Narbonne), sont des moments de plaisirs. (...)
Dès les premières notes (...) le son était plein, rond, chaud et pur (...). Le baroque est interprété avec une harmonie paisible qui n’exclut pas la vitalité, et le souci du détail s’exprime même dans le programme papier, véritable document qui, outre une présentation des compositeurs, des interprètes et des œuvres, offre tout le texte des psaumes, en latin et en français. Des petites attentions qui font les grandes différences. »
G. L. (Gisèle Laval)

Le Rotarien, N° 593, Janvier 2003
« Prix Servir à Aix-en-Provence Sainte Victoire
En attribuant le prix Servir à l’association « Les Festes d’Orphée », le club d’Aix-en-Provence Sainte Victoire a voulu récompenser l’amour de la musique, de la culture, de la recherche et bien sûr l’amour de l’homme, à travers une démarche originale qui consiste à redonner vie à des œuvres composées par les maîtres baroques de Provence et sombrées parfois dans l’oubli. Créée en 1986 par Guy Laurent qui en est le directeur permanent, cette association développe avec générosité, rigueur et persévérance une attitude cohérente pour aider le public et notamment les jeunes (Guy Laurent était conseiller pédagogique pour l’éducation musicale) à accéder à ce patrimoine inestimable (...). »

  2002  

Espace Musical Chapelle S te-Catherine, Aix / Saison 02-03

Le Courrier d’Aix, 21/12/02
« (...) Le baroquisme avisé de Guy Laurent avait permis de dresser un programme de choix à partir de la Messe des noëls de l’abbé Gabriel Bonnaud composée en 1854 sur une quarantaine de thèmes populaires pris chez Saboly et autres noellistes du temps. Une exécution rigoureuse et sensible nous a permis de renouveler avec délectation les vieux airs des fêtes calendales qui réjouissent tout provençal natif ou récent.
La tradition a été superbement renouvelée avec les instruments anciens (...)
A noter que ce programme a été enregistré (...). Le patrimoine musical est sauvegardé. »
Paolo Luigi (Paul Chovelon)

Le Courrier d’Aix, 23/11/02
« Les Festes d’Orphée sont arrivées
L’ensemble baroque Les Festes d’Orphée a ouvert sa saison 2002-03 à la chapelle Sainte Catherine par un concert en soirée de grande qualité. Les solistes, chœur et basse continue sous la direction inspirée de Guy Laurent ont mis en valeur deux maîtres aixois - André Campra et Jean Gilles, son cadet de huit ans - formés tous deux par Poitevin à la cathédrale Saint-Sauveur au XVIIe siècle.
Au programme, des motets d’une exquise facture et exquisement interprétées. (...) De la musique avant toute chose, demandait le poète. Quand cette musique est si délicieusement baroque, ne boudons pas notre plaisir. »  
P. Ch. (Paul Chovelon)

« Le Cœur du Baroque
Si Aix doit beaucoup à l’architecture baroque, elle doit plus encore à la musique de la même époque. On en a eu une nouvelle illustration avec le concert « Le chœur du baroque » que donnait à l’Espace Musical Sainte-Catherine l’Ensemble des Festes d’Orphée sous la direction précise et sensible de Guy Laurent.
Belissen et Campra figuraient au programme de cette soirée à côté d’œuvres françaises (Charpentier, Rameau, Bernier), italiennes (Bencini) et sud-américaines (Juan de Araujo) au cours de laquelle le chœur comme polyphonie d’ensemble a brillé dans les fastes du style concertant : double ou triple chœur et basse-continue, avec plain chant. (...)
Guy Laurent a commenté ce beau programme avec une souriante érudition au cours de son déroulement. On est ainsi allé du chœur du Baroque au cœur du même baroque.
Décidément, Les Festes d’Orphée « collent » à Aix comme Vivaldi à Venise. (...) »
P. Ch. (Paul Chovelon)

Festival Aix-en-Baroque 2002
La Provence-Aix, 8 / 07 / 2002
« Le Coup de Cœur :  Les Festes d’Orphée donnent le « la »
Cet été à Aix, la musique baroque ne se contentera pas de célébrer le retour d’Ulysse au Jeu de Paume, ni de couronner Poppée à l’Archevêché. Bien ancré dans la vie aixoise (il a été créé en 1986), l’ensemble Les Festes d’Orphée consacre non pas deux ou trois concerts de circonstance mais un vrai festival au genre. Une aubaine pour les amateurs, quand on sait que Guy Laurent et son équipe s’ingénient depuis des années à faire renaître les musiques patrimoniales de la Provence baroque, qu’ils ont recréé une quarantaine d’œuvres, sorti deux CD et donné des centaines de concerts déjà. (...)
Une programmation « off » qui aura des allures plutôt « in » ... »
Jean-Michel Marcoul

  2001  

La Provence, 19 Novembre 2001
« Trets – La magie du baroque avec Les Festes d’Orphée
Sublime ! Le mot n’est pas trop fort pour qualifier le concert donné par l’ensemble aixois.
Les Festes d’Orphée à l’église N.-D. de Nazareth a été un instant magique.
(…) Tour à tour présentateur, maître de chœurs, chanteur et instrumentiste, Guy Laurent exécutait en seconde partie, évoquant plus particulièrement les salons cultivés et l’opéra, des Symphonies de Gaultier de Marseille et il célébra avec Laure Bonnaure - remarquable - les amours d’Enée et de Didon.
(…) et lorsque les dernières notes qui ont fait chavirer les voûtes de N.-D. de Nazareth se sont tues, le public mélomane ou néophyte était convaincu de la richesse du patrimoine provençal.
(…) le public d’amateurs très chaleureux a ovationné tous les acteurs et Guy Laurent « régalait » l’auditoire d’un feu d’artifice final (…) Les compositeurs provençaux n’avaient décidément rien à envier à ceux de la Capitale, Les Festes d’Orphée sont un écrin digne de ce savoir faire. »
N.Em.   

Festival de Simiane la Rotonde
La Provence-Aix, 26/07/01
« Le temps des Festivals / Musique ancienne
Un bijou nommé Simiane la Rotonde / Cantates françaises en ouverture
(...) C’est avec l’ensemble Aixois, Les Festes d’Orphée, dirigé par cet immense passionné qu’est Guy Laurent, que débuteront ce soir à 21 heures, les Riches heures musicales de Simiane la Rotonde (...). Ce soir, dessus, basse taille, clavecin et viole de gambe s’uniront autour de Guy Laurent pour une soirée qui s’annonce magique en un tel lieu, si près des étoiles. »
Jean-Pierre Tissier

Haute Provence Infos, 30/08/01
« Riches heures à Simiane
(...) Le quatuor (...) a laissé libre cours à son talent, idéalement servi par un lieu magique (...) avec une constante : la satisfaction de l’assistance peu avare en rappels et salves nourries d’applaudissements. »

Festival Aix-en-Baroque 2001
La Provence-Aix, 17/07/2001
« Le « Miami Bach Society » en guise de bouquet final
Le public a réservé une ovation aux deux concerts du « Miami Bach Society » et aux chants de gloire à la patrie américaine.
Sur l’invitation de Guy Laurent, à la tête de l’ensemble des Festes d’Orphée, les amis du Miami Bach Society de Coral Gables – ville de Floride jumelée à Aix en Provence, ont participé de concert à la fête nationale avec les chants patriotiques et révolutionnaires de leur pays. (…)
Reste à saluer la direction magistrale de Donald Oglesby et le magnifique travail de ces musiciens américains qui exhument des œuvres françaises oubliées au Centre de Musique baroque de Versailles.
Pour célébrer la fête nationale, les choristes des Festes d’Orphée ont entonné, en costume révolutionnaire rouge et blanc L’Hymne à la Liberté du sieur Porro. »

La Provence-Aix, 11/07/01
« Festival « Aix en Baroque » - Coulisses
A la recherche du temps perdu
Depuis quinze ans, Guy Laurent ressuscite les œuvres baroques de Provence. Itinéraire des manuscrits oubliés.
(...) Pour rendre à Campra, à Bellissen et à tous les autres ce qui leur reviennent de droit, Guy Laurent, « deus ex machina » des Festes d’Orphée, s’acharne depuis quinze ans à populariser ces génies du baroque. (...)
S’il n’est pas sûr de pouvoir y consacrer plusieurs « karma », Guy Laurent préfère simplement se fier à son intuition dans le silence des bibliothèques. « Il faut que ça chante dans ma tête » (...).
Des dizaines d’heures durant, Guy Laurent passe à la loupe des centaines de pages (…) «  Une page peut contenir plus d’une centaine de corrections » (…)
Autre étape, autre performance. «  Il faut reconstituer les effectifs à l’identique, avec des musiciens et des chanteurs qui savent lire la musique baroque (…) Du choix du manuscrit à la présentation au public, c’est un an de travail. (…) C’est un bonheur indescriptible de voir une œuvre revivre dans son originalité, trois siècles après ».
Et la musique fut. »
A.D.

La Provence-Aix, 24/06/2001
« Portrait / Guy Laurent ressuscite le répertoire baroque provençal
L’œuvre de musiciens aixois oubliés est mise à jour par cet « archéologue des partitions » pour le festival Aix en Baroque
[Guy Laurent], diplômé du Conservatoire et de l’Université d’Aix-en Provence, se consacre depuis plusieurs années à la recherche sur le patrimoine provençal.
L’ensemble « Les Festes d’Orphée » créé par Guy Laurent et installé à l’Espace musical Sainte-Catherine est venu en 1986 combler le vide existant en matière d’ensemble consacré à la «  recréation » du répertoire baroque en Provence.
Il se produit tour au long de l’année et offre avec le festival « Aix-en-Baroque » qu’il organise (…) une occasion de plus pour les aixois et les visiteurs de passage, d’ouvrir (…) les oreilles à la découverte de la musique patrimoniale contemporaine de l’Aix baroque, avec un guide nommé Guy Laurent. »
M-L.R. (Marie-Laure Raffaelli)

Le Courrier d’Aix, 16/06/01
« Musique baroque avec l’ensemble «  La Pianelle »
(d’Annick Lassalle, dans le cadre de la programmation des Fd’O )
Natalia Cherachova-Canet au clavecin, puis Annick Lassalle et Eric Grellety à la viole de gambe, ont offert à un groupe d’auditeurs mélomanes un très beau programme de musique baroque, en ce jeudi 31 mai 2001.
(...) En fin de programme, de chaleureux applaudissements constituèrent une véritable ovation (…) à l’égard de ces trois grands artistes. »
Lucien Roura

La Miami Bach Society à Aix
La Provence-Aix, 16/07/01
« Les Festes d’Orphée / Aix a reçu ses « jumeaux » musiciens de Floride.
Les choristes de la Miami Bach Society ont donné deux concerts dans le cadre du Festival Aix-en-Baroque.
(...) De l’échange d’intérêts économiques, la relation s’est déplacée vers un amour commun de la musique baroque. Et c’est tout naturellement que les musiciens américains sont venus participer au Festival Aix-en-Baroque de Guy Laurent. Six solistes des Festes d’Orphée sont allés jouer à Coral Gables en janvier dernier. Pour le 14 juillet, c’est le Collegium Musicum tout entier de l’ensemble américain qui s’est déplacé à Aix. Une belle initiative (...) »
L.R.

La Provence-Aix, 17/07/01
« Festes d’Orphée / Le « Miami Bach Society » en guise de bouquet final
(...) Sur l’invitation de Guy Laurent, à la tête de l’ensemble des Festes d’Orphée, les amis américains du Miami Bach Society de Coral Gables, ville de Floride jumelée à Aix en Provence, ont participé de concert à la fête nationale avec les chants patriotiques et révolutionnaires de leur pays. (...) Le public a réservé une ovation aux deux concerts du « Miami Bach Society »  et aux chants de gloire à la patrie américaine. »
I. de M.

Tournée aux USA - Floride
Miami Bach Society
Coral Gables Gazette, January 18-24, 2001
« French group to participate in international cultural exchange
Les Festes d’Orphée, a baroque music performance group from Aix-en-Provence, France, will visit its sister-city, Coral Gables, as part of an exchange of musicians between the two communities. Hosted by the Miami Bach Society, Les Festes d’Orphée will perform a public concert at the Coral Gables Congregational Church, 3010 De Soto Blvd., Coral Gables on Sunday, Jan. 21 at 4 p.m. Its director, Guy Laurent, will teach master classes at the University of Miami School of Music on Monday, Jan. 22. On Tuesday, the group will give a performance for Miami-Dade Public School students and on Wedmesday, Jan. 24, they will perform at a special reception at Coral Gabes City Hall, hosted by Mayor, Raul Valdes-Fauli. (...) »

La Provence-Aix, 9/01/2001
« Orphée : le rêve américain
L’ensemble baroque « Les Festes d’Orphée » répète actuellement un récital qu’il donnera en tournée en Floride
« (…) Dans le cadre des échanges que la Ville d’Aix entretient avec la cité américaine de Coral Gables, l’ensemble aixois va s’en aller à la conquête de l’Ouest et donner une série de concerts en Floride. Histoire de montrer que Cézanne n’est pas le seul VRP aixois mais que des compositeurs locaux comme Campra, Audiffren, Auffand ou encore Gautier peuvent endosser le rôle des ambassadeurs. »  

Polyphonies Françaises en Pays d’Aix
La Provence-Aix, 15/10/01
« 500 choristes à Saint-Sauveur
C’est hier après midi qu’a été donné, à Saint-Sauveur, le second des deux concerts « fédérateurs » proposé dans le cadre des quatrièmes Polyphonies françaises en pays d’Aix (...). Après le grand rendez-vous de la veille, toujours à la cathédrale, c’est à 16 heures que Guy Laurent, directeur des Festes d’Orphée, a pris sa baguette pour diriger les quelques 500 choristes qui ont, successivement, donné de la voix sur des œuvres de Marc-Antoine Charpentier et Laurent Belissen. La musique contemporaine n’était pas oubliée puisque ce concert a également été marqué par la création de Michel Pascal, compositeur provençal qui a écrit pour l’occasion « Le peintre » (...). »   

  2000
La Provence-Marseille, 30/11/2000
« Les Festes d’Orphée et le Baroque marseillais
(...) Guy Laurent, érudit et praticien (...) travaille à cette réhabilitation justifiée. Il prépare « juste », il dirige « juste », il chante (aussi) « juste ». Et comme il parle dans le même registre, voilà qui donne un concert superbe à enchanter un public curieux.
(...) Il faut avoir entendu la « Messe à 12 parties » et son merveilleux « Agnus Dei » final, de Jean Audiffren, ou les extraits de grands motets « Laudate pueri » et « Nisi Dominus » de Laurent Belissen pour se convaincre de la grandeur d’une écriture et d’une spiritualité  qui ont autrement leur place dans notre patrimoine que la seule documentation de bibliothèque.
(Les interprètes) ont été, dans des parties d’une difficulté parfois haendelienne, tout simplement remarquables.
Rendons grâce à la Cité de la Musique et à Guy Laurent (que l’on espère voir plus souvent), de nous avoir offert un tel concert dédié à la musique de notre ville. »
Lucien Guérinel

La Marseillaise-Marseille, 05/10/2000
« Orphée  toujours en fête !
Pour la troisième saison, la chapelle Sainte Catherine – un beau monument du XVIIéme siècle sauvé de l’abandon dans lequel il se dégradait lentement – va accueillir les activités de l’ensemble baroque Les Festes d’Orphée dont on a plaisir à suivre le long, patient et fertile travail, sous la direction de Guy Laurent en faveur des musiques patrimoniales de Provence. (…)
Une initiative à soutenir !
G.V.

Festival Aix-en-Baroque 2000
La Provence-Aix, 12/07/2000
« Les Festes d’Orphée réveillent le baroque
Depuis 1986, Les Festes d’Orphée tirent d’un long sommeil le patrimoine musical baroque de la Provence. Ces œuvres originales sont données, en marge du Festival, à la Chapelle Sainte-Catherine.
(...) depuis 14 ans, Guy Laurent fouille les archives sans relâche, recherche toutes les compositions régionales plusieurs fois séculaires. Un travail de fourmi, dont la satisfaction est de faire connaître et partager l’identité musicale aixoise des XVIIe et XVIIIe siècles. (...)
Cette année, Les Festes d’Orphée organisent à la chapelle Sainte-Catherine, et ce jusqu’au 15 juillet, leur quatrième Festival de Musique Patrimoniale. Loin de vouloir concurrencer le programme prestigieux du Festival d’Art Lyrique, l’ensemble baroque s’adresse avant tout aux amoureux de la Provence, aux amateurs de musique baroque du grand siècle, « telle qu’elle résonnait ici même, il y a quelques siècles. »
C.C.

La Provence-Aix, 15/07/2000
« Robert Heath passe son Bach à la chapelle Sainte-Catherine
Le festival off des « Festes d’Orphée » se termine aujourd’hui par un concert du claveciniste américain (R. Heath) dédié à Bach
(...) Pour cette quatrième édition, la programmation était ainsi consacrée à de grands maîtres provençaux, des chœurs d’opéras d’André Campra, aux messes de Jean Audiffren. Pari réussi pour ce festival qui monte, qui monte... et constitue peut-être l’embryon d’un festival « off » à Aix-en-Provence, qui pourrait s’épanouir en marge du grand frère lyrique... »
M-E.B.   

  1999

Concert - Marseille
La Marseillaise-Aix-Gardanne, 14/07/1999
« Archéologie musicale – Orphée dévoile la Provence Baroque
Depuis 1986, l’ensemble Les Festes d’Orphée, sous la direction musicale du chercheur Guy Laurent, s’efforce de ressusciter le patrimoine musical de la Provence Baroque tombé dans l’oubli.
(…) Fondateur et directeur musical des Festes d’Orphée, Guy Laurent a mis sur pied un ensemble qui est centré sur un chœur d’une trentaine de chanteurs amateurs, avec des formations solistes vocales et instrumentales, et également des instrumentistes de haut niveau.
Les Festes d’Orphée rendent aujourd’hui accessible à tous cette musique autrefois si populaire puisque jouée dans tous les lieux de culte à une époque où tout le monde les fréquentait, et aujourd’hui si confidentielle. (…)
Loin d’être austère, la musique baroque jouée dans les églises est très vivante et touchante. Le « grand motet » en représente la forme la plus ambitieuse. (…)
Pour apprécier ces recherches, point n’est besoin d’être féru d’histoire ou musicien, il suffit juste de se laisser emporter par la musique.
Il n’est pas rare d’éprouver alors, en pensant que ces notes n’ont pas été entendues depuis 300 ans, la même émotion qu’en regardant la lumière des étoiles que l’on sait mortes depuis des milliers d’années. »
Fanny Tell

Le Courrier d’Aix, 10/04/1999
« Triomphe baroque à Saint-Sauveur
La VIIIe semaine sainte musicale des Festes d’Orphée a pris fin dimanche après-midi à la cathédrale Saint-Sauveur sur un véritable triomphe d’exécution, de rigueur et de sensibilité. (…)
Guy Laurent assurait avec talent la direction du concert et il est à féliciter ainsi que tous ceux qui l’entouraient (…)
Cette « semaine », inscrite désormais dans la saison musicale aixoise, replace admirablement la ville au niveau de son passé culturel (...) Nul besoin d’être prophète pour prévoir un succès toujours plus grand et une insertion toujours plus profonde des Festes d’Orphée (…) »
Paolo Luigi (Paul Chovelon)    

La Provence, 26/01/99
« Le baroque vivant des Festes d’Orphée
La vocation baroque et provençale de l’ensemble vocal « Les Festes d’Orphée » n’est pas une découverte. Mais que la flamme entretenue depuis douze ans par son chef Guy Laurent gagne en force et en conviction peut s’inscrire, en revanche, dans les constats qui méritent qu’on y insiste.
Le concert (...) a témoigné de cet engagement, visible autant qu’audible, des choristes et des - excellents - solistes. Ce baroque-là ne traînait pas en langueurs archaïques. (...) L’homogénéité, la justesse, la mise en place, ont éliminé toute faille dans un programme captivant de bout en bout. (...)
Autre évidence à l’écoute de ces pages denses, vivantes, à la fois sobres et inventives : elles peuvent être considérées, au moins, comme des rivales de compositions d’auteurs infiniment plus célèbres... »
Georges Gallician

PRESSE RADIOPHONIQUE 1999

Radio-France-Provence (103.6), 22 juin 1999, 9 h 10.
21 Juin 99, Fête de la Musique, Chapelle Ste-Catherine, Aix.
« ... Depuis douze ans, ce passionné-défricheur du Patrimoine de la Provence et de l’Europe baroques, n’a cessé de ressusciter des partitions jubilatoires. Hier, un festin... à la bonne franquette : disert pédagogue, maître de chapelle, soliste et un rien bateleur, Guy Laurent a donné la parole au public ; nous avons choisi, à mains levées, dans le très riche répertoire : maîtrises provençales, grands motets, petits motets, chœurs d’opéras, hymne révolutionnaire à la clé.
Deux heures et quart de complicité, de bonheur, et pour beaucoup de découvertes : en vrac, servis... show les Poitevin, Audiffren, Belissen, Campra, ces compositeurs marseillais qui, au XVIIe siècle donnèrent à la musique ses notes de noblesse. Alleluia, Magnificat et Gloria miraculeusement chantés par Les Festes d’Orphée, Laure Bonnaure en étant la fée.
(autres concerts)... toujours à la chapelle Sainte Catherine, à l’acoustique si parfaite.
Chut, Stéphane Lissner va vouloir la récupérer... Et s’il programmait Les Festes d’Orphée pour l’an 2000 : le Festival d’Aix mériterait bien une telle messe. »
Edmée Santi

Radio-France-Provence (103.6), 28 juillet 1999, 9 h 10.
Concert au domaine départemental de S t-Pons, dimanche 27 juin 99.
« (...) Une fois de plus, Guy Laurent (triplement âme, chanteur et flûtiste), Laure Bonnaure (rossignol-bonheur), Annick Lassalle (viole de gambe) et Andreas Hartmann (orgue) ont uni leur talent et leur foi pour glorifier les motets de Campra-l’Aixois, de Salomon, Marin Marais, et Villeneuve avec ses conversations-bijoux ont mis public et pierres au point d’orgue sacré de la joie. »
Edmée Santi

  1996

Semaine-Sainte Musicale de la Provence Baroque
Ve Semaine-Sainte Musicale en Aix 1996
Le Méridional, 11/04/96
« Les Festes d’Orphée : un grand moment musical pour Aix
Une heure de méditation spirituelle, une heure de beau chant, sobre, dépouillé, emprunt d’une gravité de circonstance, bannissant pourtant toute incertitude ou tout ennui !
(...) Le public (…), touché par la grande qualité de ce qu’il a entendu, n’a pas pas ménagé ses louanges à l’ensemble vocal de Guy Laurent.
Quel régal (...) d’entendre chanter avec une grâce si prude, si humble, avec une souplesse de ligne si aérienne, l’art polyphonique d’un Josquin Desprez - motet « Ave Christe Immolate » - et quel beau pupitre de soprani qui atteint cette année un niveau d’homogénéité idéal et dont la beauté quasi instrumentale a tenu le «dessus» de notre intérêt tout au long de ce concert.
(...) Le « Pange lingua » de Marc-Antoine Charpentier (...) recelait lui aussi, des trésors de beauté. (...) là encore, une interprétation à l’expression fluide et soutenue. »
Eric de Gaudemar

La Marseillaise, 2/04/96
« Les Festes d’Orphée : concert du jeudi 4 avril
Au service exclusif de la musique en général et de l’expression baroque en particulier, l’Ensemble Les Festes d’Orphée aura su, tout au long de cette semaine, nous dire la profondeur de sa passion et l’excellence de son savoir-faire. A un point tel que l’on pourrait supposer que cette passion, singulièrement perceptible, est en mesure de coloriser en permanence une façon d’être et c’est de cela qu’il faudrait être ici capable de parler car cette énergie est très certainement le vecteur essentiel d’une production de qualité. (...)
Admirable démarche qui, du point de vue général de la chose culturelle, autorise une authentique sauvegarde patrimoniale et du point de vue particulier, par le truchement de la musique, une plus parfaite connaissance du baroque provençal, dont on découvre, depuis cinq ans déjà et grâce à cette démarche singulière, l’inconcevable richesse. (...)
Nous avons retrouvé, ce jeudi 4 avril, et avec grand plaisir, Brigitte Tramier à l’orgue et au clavecin, Annick Lassalle à la viole de gambe et Jean-Michel Robert au théorbe ; excellents musiciens, pétris de cette science que l’on appelle l’accompagnement. (...)
Une prestation remarquable de Laure Bonnaure (...), un indéniable talent et une très excellente perception de l’authentique nature du baroque. (...)
(...) une «mention spéciale» à l’endroit de l’interprétation de Guy Laurent de l’oeuvre de Sébastien de Brossard, « O plenum irarum Dies ». Très belle voix mise au service d’une musique dont la complexité circonstancielle doit pouvoir torturer les plus passionnés ; mais à tout moment, les cascades demeuraient du chant et du très beau.
Et la fidélité d’un public systématiquement nombreux prouve les propos tenus. Depuis cinq années déjà et avec une exceptionnelle régularité, l’Ensemble « Les Festes d’Orphée » s’impose comme illustrateur et défenseur du baroque dans notre ville et notre région.
Des compliments, beaucoup, produits des plaisirs passés et annonçant les bonheurs futurs dont nous souhaitons qu’ils seront nombreux et durables. »
Vincent Deslandre

Le Provençal, 4/04/96
« Semaine-Sainte et baroque : ouverture à la gloire des maîtres provençaux
(...) une éblouissante manifestation d’exquise sensibilité et de virtuosité étonnante. (...) Il faut redire redire ici les qualités de cet ensemble, unique dans la région, qui poursuit la recherche et la diffusion des oeuvres trop longtemps oubliées, des maîtres de chapelle de la Provence baroque. (...)
Le ravissement dans lequel on les écoute rejoint aisément le propos de l’essayiste Jean-Noël Vuarnet, disparu la semaine dernière à Paris : « Le baroque religieux comme monde du vertige, du trompe l’œil, du décentrement, comme âge des mystiques et de leur représentation, ne saurait être pensé sans l’extase ». »
Sextius (Paul Chovelon)

Eté 96
Le Provençal, 15/08/96
« La Provence des Festivals :
Les Musicales  Oppède enchantée par Les Festes d’Orphée
(...) les aixoises « Festes d’Orphée » ont fait trembler d’émotion murs, stucs, chœur et... cœurs.
Guy Laurent, apôtre d’un Baroque enchanteur (parce qu’en dehors de tout snobisme), a le génie de galvaniser ses « amateurs », puisqu’ils ont une âme.
Le résultat ? Une joie de chanter si communicative qu’il faut être de pierre pour demeurer impassible.
Puisant dans le répertoire qu’il a su imposer ( « Les Maîtrises Baroques Provençales » ), ce chef (doublé d’une fort belle voix de basse-taille) a ouvert le rite par l’ « Ave Maria » de la messe de Guillaume Poitevin, Isabelle Bonnadier en étant l’hirondelle cristalline et vestale lumineuse et Jacques Losse, haute-contre céleste ; puis le Magnificat de Jean Audiffrein, Isabelle la si belle ciselant le « O dulcis Amor » de Campra, tous se retrouvant pour d’autres grands motets provençaux, dont un exultant « Deus noster » de Levens.
Guy Laurent avait mitonné une seconde partie, délicieusement irrésistible, aux « Grands Choeurs d’opéras baroques » dédiée : toujours avec la viole de gambe maîtrisée d’Annick Lassalle et le clavecin (et orgue) de Marie Paule Aubry, nos « Festes » ont offert un véritable festival, dont certains Festivals pourraient être jaloux : « Don Quichotte chez la Duchesse » de Joseph Bodin de Boismortier, humoristique petit chef d’œuvre, d’autant que François Borreil (ténor et récitant rare) en détaille malheurs et triomphes.
C’est évidemment au cher André Campra que l’aixois Guy Laurent rend tribut d’allégeance (il n’a pas été en vain l’élève de Clément Zaffini à qui l’on doit la « résurrection » de ce compositeur) : extraits de « Tancrède », de l’ « Europe Galante », des « Amours de Vénus » et du « Carnaval de Venise », si chantant et dansant que bis à l’appui, la Collégiale s’est envolée... jusqu’au septième ciel. »
Edmée Santi

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